003 – LA CHAIR

image003ISBN : 978-2-36336-004-5
PAGES : 168
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 12/2010
COLLECTION : Résurgences
PRIX : 14,90 €
PRIX DU LIVRE DÉSTOCKÉ : 7  €


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RÉSUMÉ
La Chair, premier recueil de textes de l’’auteur, obtint un joli succès public à sa sortie en 1885. Baignant dans une composition singulière d’’atmosphères au charme désuet, ces études de personnages originaux sont de la nature du naturalisme délicat pour certaines, d’’un réalisme plus truculent pour d’’autres, et constituent les prémices d’’une incursion dans le Paris insolite, thème essentiel de ses ouvrages ultérieurs.

 

L’AUTEUR
Secrétaire du commissaire de police du quartier Saint-Jacques à Paris, avant de devenir directeur du Théâtre du Grand-Guignol, Oscar Méténier, écrivain de la lignée naturaliste, était un grand ami de Jean Lorrain.
Laurent Tailhade, polémiste à la plume alerte et redoutée, dressa un portrait pour le moins truculent du « chien de commissaire » (c’’est ainsi que ses amis surnommaient Méténier) :
Petit, remuant, agité d’un tracassin perpétuel qui ne le laissait pas dix minutes en place et le faisait rebondir, de droite à gauche, comme un escarbot effaré, c’était un jeune homme sans jeunesse, le poil brun, les yeux du même, inexpressifs et ronds, la peau huileuse, avec le teint noir jaune des hépatiques, des dents superbes qu’il ne soignait guère, une moustache soldatesque et pommadée, un chef en boule, au menton fuyant, sans reliefs ni méplats.
(…) D’une voix de crécelle, enrouée et criarde tout ensemble, d’une voix étrange qui ne sortait des lèvres ni de la gorge et semblait tamisée à travers une pratique de polichinelle, sinon par le rauque gosier d’une effraie en chasse, il verbigérait, sans ponctuer ses phrases ni prendre haleine, pendant une longue suite d’heures, toujours dispos, toujours en forme. Il parlait comme le chien aboie à la lune.

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