BÉNÉDICTE LOYEN

LOYEN (Bénédicte)

LOYEN (Bénédicte)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

a tire-d'ailesnoord

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Bénédicte Loyen / Benloy.
Née à Liège en Belgique, elle fait des études de théâtre au conservatoire de Liège qu’elle poursuivra à l’école de la rue Blanche à Paris. Est engagée comme comédienne dans une cinquantaine de films pour le cinéma et la télévision ainsi qu’une dizaine de créations théâtrales.
Passionnée par la photographie depuis l’enfance, munie de boîtiers argentiques, elle n’a cessé de récolter des images tout au long de sa vie intime et de son parcours professionnel.
Mettant l’accent sur l’humain, la nature dans une vision crépusculaire aux contrastes élevés relevés de mélancolie douce, Benloy traque l’entre-deux, le subtil bougé entre le mouvement et la fuite comme un émoi sans cesse guetté.
Elle a  participé à une trentaine d’expositions.
Elle réalise son premier film court métrage, Maraudeur, en 2015, sujet intime sur son grand-père. À tire-d’ailes, en 2016 est son deuxième film.

Autoportrait…
Bénédicte Loyen webJe fais des choses…
Simplement… en toute humilité.
J’avance sur un chemin assez sauvage,
parfois obstrué, quelquefois opaque, souvent flou…
Je vais à la rencontre.
J’ avance à tâtons.
Je croise l’ornière.
Je cherche la densité de nos lumières.
J’écris des mots qui font parfois des histoires.
Je joue dans des fictions et au théâtre avec passion.
Je photographie des êtres parce qu’ils me touchent et laissent en moi des traces profondes.
Je fixe sur les grains d’argent des instants qui gravent des sillons dans mon corps et mon cœur.
Je guette la vérité.
J’accueille la beauté.
Je partage ces choses que je crée..
Je fais cadeau d’images en suspens, d’émotions, de gestes arrêtés, de sensations intenses.
Je filme le mouvement et l’immobilité, le mien et celui des autres.
Je bouge dans l’intime,
Je danse dans l’infime de l’enfant en moi qui s’agite en sourdine dans mon ventre.
Je fais quelques pas vers l’inconnu, l’oublié.
J’ ai les battements qui s’accélèrent.
J’ avance dans l’avancée du monde fracassé.
J »essaye d’être honnête,
Je tente d’être là dans la gravité et la joie, dans le cri.
J’ y parviens quelques fois, je crois.
Parce que c’est ça qui a du sens pour moi…
Parce que « Je » est l’autre…
Je fais des choses, quoi… (Benloÿ)

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