JACQUES CAUDA

CAUDA (Jacques)

CAUDA (Jacques)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

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Quelques mots sur l’auteur…
Écrivain et réalisateur de films documentaires, Jacques Cauda doit autant à l’écriture qu’à sa pratique de l’image. Au début des années 2000, il crée le mouvement surfiguratif. Surfigurer, c’est prendre pour objet des sensations dont la source n’est plus le réel mais sa représentation rétinienne. Le monde est devenu une image et le peindre, c’est réécrire cette image. Sa poésie s’inspire directement de sa peinture.

Autoportrait…
Vous vous souvenez ? « Madame Bovary c’est moi ! » Flaubert…. Moi c’est Jacques Cauda qui est moi. Moi, ça et surmoi. La vie de Jacques Cauda commence dans un roman dont l’action se situe bien avant ma naissance dans le ventre d’une mère, que je pense être la mienne. Afin de me distinguer (déjà !), je décide de ne pas naître par la voie naturelle mais par l’oreille de la parturiente. Pour ce faire, je couds son vagin et j’entreprends tranquillement l’ascension du corps maternel inter faeces et urinam. Quand je dis « je », je devrais dire « nous », Jacques Cauda, que je nomme Sosie par fidélité à la tradition, et moi. Nous naissons le 9 juillet d’une année dite exceptionnelle. Je vous conseille un Château Angelus de ce millésime, ou bien un Château Moulinet si vous préférez le pomerol au saint-émilion. C’est aussi l’année où paraissent la Lolita de Nabokov, L’humeur vagabonde de Blondin et Les entretiens du Professeur Y de Céline. Et au cinéma, c’est la sortie en salles de La Nuit du chasseur de Charles Laughton. Chacune de ces œuvres m’adresse encore un message secret dont je ne dirai rien. A l’exception de la révélation que je vous fais ici même : «  Mon nom vient du latin in cauda venenum, « dans la queue le venin » qui fait de Jacques et moi des chasseurs innés ! »
J’écris mes premiers poèmes sur les pages de garde des Fables de La Fontaine, que m’offre ma grand-mère quand j’ai cinq ou six ans. Et je tombe amoureux pour la première fois, environ au même âge, en admirant la femme qui pose dans l’Atelier de Courbet. Elle est nue, debout et elle n’attend que moi, le peintre que je vais devenir. Avant cela, ma vie paraît dans le vide, le rien. Rien peut être, d’ailleurs, écrirai-je plus tard, en mémoire de moi. Et aussi pour me prouver que j’existe, car seule l’écriture m’en apporte les preuves. La peinture, quant à elle, me montre celles de l’existence du monde qui m’entoure. Ainsi je suis comme à cheval (Montaigne, n’est-ce pas…) au centre du milieu d’autour.
En dehors d’écrire et peindre, je ne me connais pas sauf dans le récit d’un souvenir ou deux, comme celui d’avoir aimé manger, que je raconte dans Point de dimanche, un livre paru chez Jacques Flament Éditions. Lisez-le ! Et si vous êtes curieux, et davantage encore, une biographie de Jacques Cauda est à paraître en décembre 2014 chez le même éditeur.

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