SERGE DELAISNE

DELAISNE (Serge)

DELAISNE (Serge)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

octaveetzelie

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Sujet oblige, et dans la grande lignée des auteurs anonymes de récits érotiques, l’auteur, pratiquant une activité publique, souhaite conserver une discrétion compréhensible. De là, son pseudo et des photographiques documents respectant pour le moins son mystère.

Autoportrait…
delaisne autoportrait
Quel exercice délicat que l’autoportrait : formaliser un instantané de ce qui ne peut être qu’une dynamique, un parcours, un chemin, requiert une introspection délicate pour caractériser à grands traits, forcément, ce qui dans le passé portait déjà une démarche vitale, la guide encore aujourd’hui et, sans jouer au devin, risque fort jusqu’à l’extinction de l’alimenter demain.
L’écriture consiste pour moi à figer à un moment donné, sous la forme de mots mis bouts à bouts, une émotion et/ou une pulsion, puis, dans une version qui n’est plus celle du journal intime et secret, d’oser étaler cette liste de mots signifiants (pour moi) sur la place publique du livre afin de la partager, de l’inscrire dans l’accumulation toujours infinie des traces de vie humaines.
Existerait-il un fil conducteur qui me tarauderait depuis si longtemps qu’il en serait impérieux d’une part de l’exposer sous la forme romanesque, d’autre part d’en attendre et espérer du lecteur un positionnement, un point de vue, une opinion, une émotion, une solution (la sienne) ?
Dussé-je malheureusement ne jamais la connaître…
La réponse est positive. Depuis des années, transformées progressivement en décennies, un couple infernal détermine l’alpha et l’oméga de chacune de mes tentatives : le verbe éprouver, et son substantif, épreuve.
Il me semble que la méthode la plus largement encouragée dans notre époque contemporaine consiste à centrer d’abord l’épreuve sur soi-même et, à partir du résultat de cette auto-confrontation, soit se satisfaire, soit se morfondre, puis faire semblant au monde.
Mais elle peut également résider dans la démarche d’éprouver la confrontation avec autrui, nu mais vrai, d’éprouver l’épreuve, la difficulté, et le résultat de l’altérité.
En tout cas, une forte et grande épreuve m’apparaît toujours plus vive et vivante, que n’importe laquelle des confrontations insipides ou hypocrites, que ses conséquences en soient finalement « bonnes » ou « mauvaises »… Là réside pour moi le substrat, l’âme, et même la finalité de n’importe quelle histoire à retranscrire dans le marbre du papier.

 

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