ALAIN KOTSOV

KOTSOV (Alain)

KOTSOV (Alain)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

ivan

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Alain Kotsov est né à Paris.
Il est l’auteur de nombreux textes, nouvelles et poésies, dont beaucoup ont été distingués dans des concours littéraires.

Autoportrait…
Bon, je m’y mets. Faire un autoportrait ce n’est pas si difficile, Rembrandt et Van Gogh l’ont bien fait avant moi ! Bon ! Tant qu’on ne me demande pas de le faire avec un pinceau ou un crayon… Sinon… Eh bien, aussi faible que soit mon adresse à manier la plume, le résultat serait, à n’en pas douter, bien plus catastrophique ! (Je dois avouer que dans l’art pictural mon talent n’excède pas celui de certains artistes contemporains !)
Alors, j’y vais… Bon, j’écris mieux que je dessine. Et le lecteur aura vite deviné que mon style d’écriture, au moins dans la rédaction d’autoportraits, se caractérise par un abus de petits mots comme « bon », « bien », et un usage excessif (et cependant jubilatoire) des signes de ponctuation, comme les virgules, les points d’exclamation, de suspension (ils existent ! Pourquoi ne pas s’en servir ?), et autres… (par exemple les parenthèses – que j’adore !) ; dont le point-virgule, pour lequel je n’ai pas l’aversion que manifest(ai)ent George Orwell et Cavanna, et tous les écrivains modernes qui le dédaignent, faute de savoir l’utiliser (à vrai dire, je n’aurai pas l’outrecuidance d’affirmer que je l’emploie toujours à bon escient, mais au moins je participe à la pérennité de ce petit signe si élégant. (Au fait, savez-vous qu’en grec, une langue qu’il m’a été donné d’étudier, car, conséquence ou cause de mes nombreux voyages entre les mers Égée et Ionienne, je suis devenu féru de culture hellène, le point-virgule tient lieu de point d’interrogation ; (pardon ! « ? »))) (Oui ! Il y a bien trois parenthèses fermantes !, recomptez !) Ajoutez à cela que je m’amuse souvent (mais, rassurez-vous, seulement dans la rédaction d’autoportraits) à perdre le lecteur dans des phrases alambiquées où il a du mal à garder le fil ; comme Proust (mais qui le faisait de manière involontaire !) ; et que je tombe fréquemment dans le travers, on serait en droit de dire la facilité, de pratiquer avec excès une autodérision qui n’est que la manifestation d’une modestie (ou d’une immodestie) quasiment maladive ; comme disait Brassens dans une de ses chansons (les trompettes de la Renommée).
C’est malin ! Il ne me reste presque plus de place pour me présenter. Donc, je ne dirai pas quel est mon âge, sinon que je suis né au siècle dernier. Que j’adore les voyages et les contacts avec les autres cultures. Que cet espace est trop réduit pour que j’y fasse mention de toutes les langues que je parle. Que Jacques Flament est un type formidable (courez acheter ses livres !). Que j’ai publié ici et là sur le « net » des nouvelles et textes courts dont la fameuse casserole maudite, conte désopilant auquel vous pouvez accéder sans bourse délier en tapant sur un bon (ou un mauvais !) moteur de recherche son titre associé à mon nom. Et que mon livre édité chez JFE, Ivan, (courez quand même l’acheter !) n’est, contrairement à cet autoportrait, pas drôle du tout !

 

Les commentaires sont fermés.