Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :
Quelques mots sur l’auteur…
Benoit Camus est né en 1971.
Ingénieur, il s’improvise très vite père au foyer et consacre ses instants de répit à l’écriture et à la lecture, avec trois aspirations : concision, sobriété et humanisme. Quelques-unes de ses nouvelles sont remarquées, certaines publiées en revue ou au sein douvrages collectifs.
Le site (blog) de l’auteur…
http://benoitcamus.eklablog.com/
Autoportrait…
Ingénieur repenti, reconverti en lettreux maladif. La tête enflée de mots, de gros, d’inutiles, de petits, de grands, de beaux, de bancals… faut que ça noircisse ! Avide, toujours avide de ceux des autres, alors que j’en découds avec les miens. Un combat sans cesse recommencé à l’issue incertaine, avorté, interminable ou – les bons jours – expéditif (à la fin de l’envoi, je touche le clavier), d’où je ne sors pas toujours vainqueur – aïe, je souffre ! – mais souvent harassé, dubitatif, rageur, tourmenté, déprimé et parfois – ces moments-là, je les encadre : exalté. J’ai l’ivresse !
Scribouillard fou, donc… Bon père de famille, aussi. Misanthrope bienveillant et humaniste désespéré. Enthousiaste sincère, cynique raté. Enculeur de mouches à mes heures, dilettante introverti et anxieux convaincu. Solitaire endurci, doté d’une fibre compassionnelle chatouilleuse. Révolté dans l’âme et le dressing, je rêve d’un monde meilleur reclus à l’intérieur de ma tour d’ivoire. Car – y’a pas à dire – j’aime les gens… surtout de loin… ainsi que les grands espaces vides et les centres villes électriques. Curieux de tout, je marche les yeux ronds, le nez en l’air et la moue renfrognée. Je râle d’abord, consens ensuite ! Fuis les engagements, tiens ceux qui me rattrapent… et angoisse à l’idée même. Je suis, il faut bien l’admettre et je m’y résous malgré moi, un gentil authentique… quoique velléitaire ! Désolé, peux pas faire autrement… La vie s’est montrée plutôt clémente à mon égard. Je lui en veux quand même. Et nage dans l’ingratitude quand je pense que d’autres ont reçu les clés de Mozart, de Cervantès ou du Grand Schtroumpf. Je me console néanmoins en imaginant toutes celles qui m’ont été épargnées. Pauvre Laïka !!! Et m’efforce d’améliorer mon karma, même s’il y a des jours sans. Enfin et pour la beauté du geste : je déteste les adjectifs, les tirets, les points d’exclamation et de suspension (si, si !!!), le téléphone, les factures, les étiquettes et les gens qui se la jouent. Vous déteste donc tous, moi non plus.
À lire, entre autres textes parus ici et là, mon premier recueil, qui n’a rien à voir, Import-Export chez JFE. En attendant mes prochains ouvrages… Et que ça saute !