GABRIEL-HENRI PENET

PENET (Gabriel-Henri)

PENET (Gabriel-Henri)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

leshommesdelaloiremaitresdesvents

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Gabriel-Henri Penet est né près de Saumur, non loin de ce fleuve qui a bercé son enfance. Après avoir travaillé dans une ancienne faïencerie célèbre de Tours, aujourd’hui disparue, et suivi l’école des Beaux-Arts, il découvre, à la recherche de paysages ligériens pour ses œuvres, de curieux édifices, en ruines pour la plupart : les moulins !
Ceux-ci seront, avec la Loire, les thèmes essentiels de ses décorations sur faïences et tableaux sur toile. Il s’engage en 1975 dans la bataille de la sauvegarde des derniers moulins du Val de Loire, en adhérant à l’Association des Amis des Moulins d’Anjou, dont Henri Enguehard est le Président-fondateur.
Érudit de l’aventure de la meunerie traditionnelle, aux côtés de Guy Petitfils, son ami aujourd’hui disparu, il a œuvré à la protection de ces monuments, puis au sein d’une association en Touraine, il participe à la résurrection de moulins typiques de cette province.
Il a écrit de nombreux articles pour alerter les pouvoirs publics afin d’empêcher la disparition et l’oubli de ce patrimoine, témoin de notre civilisation.
Il a aussi raconté l’Histoire du Grand Moulin pendant de Ballan (FFAM, 2006) et publié, en 2007, Moulins en Touraine, invitation à la découverte des derniers moulins survivants de cette province.
Dans ce présent et dernier ouvrage, il raconte l’aventure des hommes des vents de la Loire, mariniers, meuniers, qui ont vécu l’histoire des derniers moulins à vent de Chouzé-sur-Loire.

Autoportrait…
Je suis né dans un petit village des bords de Loire, près de Saumur (Anjou). Cela ne m’a pas prédisposé à un destin  « extraordinaire » ! Mais peut-être cet environnement m’a-t-il influencé inconsciemment dans la recherche de la vie des gens de cette région et la protection future du patrimoine architectural et ethnologique de ceux-ci. À 14 ans, après le certificat d’études, je suis entré en contact avec les métiers d’art : peinture, sculpture, céramique, en fréquentant l’école des beaux-Arts le soir ; la journée dans une faïencerie d’Art à Tours, au milieu d’artisans qui m’ont formé à une vie d’artiste toute trouvée, me permettant pendant mes loisirs d’illustrer des bandes dessinées très à la mode en ces années 1955. Hélas, cette période heureuse fut rompue par les évènements de la guerre d’Algérie où je fus envoyé… À mon retour, je n’ai pu retrouver ma vieille fabrique qui avait fermé ! Ma vie professionnelle dut s’orienter vers d’autres horizons pour vivre, l’art ne nourrissant pas son homme en ce temps-là. Je n’ai jamais perdu le contact avec celui-ci qui était ma passion, puisque mes loisirs ont été occupés par une animation d’un Centre Culturel pendant une trentaine d’années. Puis la peinture, la décoration, et l’écriture dans des revues d’art, pour défendre notre patrimoine architectural menacé et son environnement, avec l’appartenance à une association de sauvegarde de ces valeurs, ont complété ma vie… Hier, comme aujourd’hui, au crépuscule de celle-ci, je mets tout mon temps à vivre ma passion, qui est de faire connaitre par l’image et l’écriture, l’histoire des gens de notre pays.
L’Art, dans le sens noble du terme, est la nourriture spirituelle de ma vie…

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