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ARMAND SEGURA

SEGURA (Armand)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…

Armand Ségura est né au Maroc, en 1955, d’un père ouvrier électricien et d’une mère sténodactylographe. Il réside près de Toulouse.
Habité et exalté par la poésie, il publie au fil des ans quatre recueils en autoédition.
Autant de poèmes, autant de réflexions captés dans les images tantôt suggestives, tantôt concrètes qui le mènent à des errances, des poèmes qui rassurent l’homme inquiet.
Dans son kaléidoscope poétique, il essaie de devenir un observateur lucide de son temps, où l’allégorie, l’imaginaire et l’authenticité se côtoient providentiellement. Un idéal indémodable et visionnaire va lui faire réaliser trois florilèges : Poèmes pionniers, Poèmes de l’entracte, Le pouls du corail.

Il participe à plusieurs reprises à la publication de ses textes dans les revues Triages, Voix d’encre, Poésie première, Festival permanent des mots, Incertain regard, Les nouveaux délits, Verso, Diérèse, Traction-Brabant, Vericuetos, Revista Azahar, Poetas Andaluces, Periodico de poesia, Comme en Poésie, Lichen…

Dans une autre partie de sa vie, il a vécu quarante années du métier d’électricien d’équipement en bâtiment et de réseau. Dès l’adolescence, une passion et un art de vivre pour les sports de combat, le judo en particulier, lui font découvrir une seconde famille où il côtoie des hommes et des femmes, des compagnons du tatami, des élèves animés par la générosité de l’effort.

341 – NOUVELLES SEPTENTRIONALES

ISBN : 978-2-36336-357-2
PAGES : 84
FORMAT : 130×200
PARUTION : 6/2018
COLLECTION : Les RevenEnts
PRIX : 10 €


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RÉSUMÉ

La mort d’une grand-mère, un ami perdu de vue et qui ressurgit brusquement, une balle de 22 long rifle et une fille qu’on aurait pu épouser sont les centres de gravité – dans tous les sens du terme – de ces quatre nouvelles situées dans le Nord magnétique de notre hexagone.
Entre réalisme psychologique et tranches de vie quotidienne, ces textes ont tous en commun cette subtile fascination pour les détails, chère à l’auteur.

 

L’AUTEUR
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ENCYCLOPÉDIE IMPROBABLE / APPEL

 

 

 

 

Dans le PDF ci-dessous, voici la liste des contributrices et contributeurs choisis pour les quatre premiers volumes.

LISTE (cliquer sur le lien pour ouvrir).


PRINCIPE

L’ENCYCLOPÉDIE IMPROBABLE est une collection de petits ouvrages formant un ensemble alternatif aux encyclopédies classiques.
Elle sera composée d’un nombre de thèmes – indéfini pour l’instant et chacun étant titré par une locution ou expression – choisis dans le panel luxuriant de la langue française, chaque thème faisant l’objet d’un petit volume (64 pages en format 13/18) que les aficionados pourront acquérir à leur sortie. Chaque contribution pourra se décliner soit par les mots, soit par l’illustration (noir/blanc).
Pour simplifier à l’extrême : le projet réside en une succession d’appels à textes thématiques (bien plus originaux que les thèmes classiques), chaque appel donnant droit à un volume, et l’ensemble à une encyclopédie singulière.

SPÉCIFICITÉS

– Textes : entre 200 caractères minimum et 1000 caractères maximum espaces comprises dans un fichier word ou open office (pas de PDF).
– Images N/B (illustration ou dessin sur le sujet) sur un document .jpeg en résolution 300 DPI.
– Un(e) seul(e) texte ou image par sujet et par auteur/artiste.
– Pas de titre à votre texte.
– Prix/volume : 6 € (en vente uniquement sur le site de la maison).
– Vous pouvez donner libre cours, bien entendu, à votre imagination, sachant néanmoins que la contribution doit être inédite et en rapport très étroit, voire direct, avec le sujet proposé. Carte blanche sur le fond du traitement : ironique, tragique, poétique, érotique, surréaliste, scientifique (pourquoi pas), etc. Par contre, contrainte sur la forme : prose uniquement (donc pas de textes versifiés). Tous les auteur(e)s et artistes (en herbe, en floraison avancée ou consacré(e)s) sont les bienvenu(e)s, les choix (subjectifs de l’initiateur du projet) douloureux laissant la place à tous les univers, même les plus improbables.
– Le choix des contributions pour chacun des volumes sera sans appel et non commenté (faute de temps).
– Adresse d’envoi : jfe.globalement@gmail.com (en indiquant le sujet du texte comme objet du courriel).
– Tous ceux et toutes celles dont le texte ou l’illustration auront été choisis pour publication seront prévenus par courriel.
– Un seul envoi par sujet, donc si vous voulez par exemple participer aux 4 premiers proposés = 4 envois différents

QUATRE PREMIERS SUJETS ET DONC APPEL EN COURS

1. La mélancolie du lièvre
2. Le vertige de l’amour
3. L’ivresse des profondeurs
4. Le baiser de la mort

Date-limite pour les contributions de ces quatre premiers sujets : 15 mai 2018.
Sortie des ouvrages : fin juin 2018.

305 – ERRANCES

ISBN : 978-2-36336-319-0
PAGES : 80
FORMAT : 210×210
PARUTION : 06/2017
COLLECTION : Images&mots
PRIX : 20 €


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RÉSUMÉ
Des fantômes de faits capturés par la toile ajourée du Verbe. Trente-quatre stations mouvantes pour deux parcours croisés. Trente-quatre histoires ébauchées, soulignées, contournées. Détournées ? À l’art consommé du clair-obscur de la photographe Hélène Desplechin, tout en nuances d’intensité, puissance d’évocation, mystères incarnés répond comme par hasard et pourtant si implacablement la poésie tantôt-éthérée-tantôt-tellurique de l’écrivain Hans Limon. Une errance commune, au confluent des arts et des chemins qui ne mènent nulle part, si ce n’est à l’émerveillement des sens et de l’esprit, à l’ébullition des mots sur les bords du papier glacé.

L’AUTEUR
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LE PHOTOGRAPHE
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302 – NINA MYERS

ISBN : 978-2-36336-321-3
PAGES : 56
FORMAT : 130×200
PARUTION : 06/2017
COLLECTION : Ambre
PRIX : 7 €


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RÉSUMÉ
Il est nécessaire que vous compreniez ce que je suis en train de faire.
Je transforme la personnalité.
Je la façonne. Je la dessine.
De Laura, il n’y avait rien à craindre.
Laura est morte. Je l’ai tuée en quatre cents pages.
Pour Nina, c’est une autre histoire.

L’AUTEUR
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297 – LE BUNKER, QUATORZIÈME TÉMOIGNAGE

ISBN : 978-2-36336-311-4
PAGES : 90
FORMAT : 130×200
PARUTION : 04/2017
COLLECTION : Le Bunker
PRIX : 10 €


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RÉSUMÉ

LES NUITS SONT MORTES ET NUL NE CONNAÎTRA PLUS LE JOUR NAISSANT.

Il faut transiger avec les éléments, le hasard, le temps, la fatalité.

Le 21 juillet 2014, 217 personnes, assises côte à côte, à 10 mètres sous terre, écoutent avec attention les discours inauguraux de L’ANTRE ET DES ARTISTES, un espace culturel souterrain de béton, unique en son genre, avec son dôme-esplanade en damier, dont les cases codées multicolores, reproduisent le message suivant :

ÉCLAIRE TA VIE DE LA COULEUR DES MOTS,
ÉCRIS TON CHEMIN AVEC L’AUDACE DES ROIS,
ÉLÈVE TON OUVRAGE SUR LE SOCLE DE LA PASSION,
ET TU PRÉSERVERAS LA SAVEUR DU PASSAGE,
L’ESPRIT LIBRE ET SAGE, JUSQU’À L’INSTANT
FRAGILE ULTIME, ENCHANTÉ DU MIRACLE D’EXISTER.

C’est à ce moment que la catastrophe, tant et tant de fois envisagée, se produit. Sans préavis. Un bruit formidable et en quelques secondes, des tonnes de gravats obstruent les issues et toute communication avec l’extérieur est coupée. Comme tout être sensible, chacun des 217 occupants du bunker est affolé, accablé, sidéré, bête aux abois enterrée vivante dans un immense terrier de béton sans aucune issue immédiate.
Peut-être sortiront-ils un jour. Peut-être pas.
Auront-ils le courage d’attendre la mort ou un miracle potentiel ?
L’espace désormais alloué à leur survie se résume à 3 000 m2  pour une hauteur de plafond de 4 mètres,, soit 12 000 m3 énergétiquement autonomes, répartis ainsi : une grande salle d’exposition accueillant les œuvres de 28 artistes européens (un par État membre), quatre bureaux spacieux, des toilettes publiques, un accès à une source souterraine d’eau pure – mais pour combien de temps encore ? – , une réserve contenant 78 000 portions journalières de nourriture lyophilisée. Soit un confort pour le moins sommaire et une autosuffisance alimentaire d’une année.
La surprise et l’effroi passés, le grondement extérieur étouffé, les 217 personnes se jurent solennellement que, rescapées ou non, elles resteront dignes dans l’épreuve. Mais la dignité est-elle de mise dans de telles circonstances ? Ils sont les survivants de la catastrophe, et se doivent d’être des survivants créateurs. Chacun à sa manière, avec son style, témoignera du présent, du passé, du futur hypothétique, de son bonheur d’avoir vécu sur terre ou de sa douleur de la perte des repères et des êtres chers. Ou peut-être, tout simplement, tracera-t-il la marque de son insondable vanité de puceron éphémère dans un monde terrassé d’avoir été trop loin dans sa folie.

Ainsi va la vie, ainsi ira peut-être la mort.
Avec ou sans regrets.

Ce livre constitue une trace parmi d’autres de cet événement majeur. Prenez le pour ce qu’il est, l’empreinte instantanée de l’état d’esprit de l’un des témoins de ce moment-clé de l’humanité.

L’AUTEUR
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296 – LE BUNKER, TREIZIÈME TÉMOIGNAGE

ISBN : 978-2-36336-305-3
PAGES : 84
FORMAT : 130×200
PARUTION : 04/2017
COLLECTION : Le Bunker
PRIX : 10 €


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RÉSUMÉ

LES NUITS SONT MORTES ET NUL NE CONNAÎTRA PLUS LE JOUR NAISSANT.

Il faut transiger avec les éléments, le hasard, le temps, la fatalité.

Le 21 juillet 2014, 217 personnes, assises côte à côte, à 10 mètres sous terre, écoutent avec attention les discours inauguraux de L’ANTRE ET DES ARTISTES, un espace culturel souterrain de béton, unique en son genre, avec son dôme-esplanade en damier, dont les cases codées multicolores, reproduisent le message suivant :

ÉCLAIRE TA VIE DE LA COULEUR DES MOTS,
ÉCRIS TON CHEMIN AVEC L’AUDACE DES ROIS,
ÉLÈVE TON OUVRAGE SUR LE SOCLE DE LA PASSION,
ET TU PRÉSERVERAS LA SAVEUR DU PASSAGE,
L’ESPRIT LIBRE ET SAGE, JUSQU’À L’INSTANT
FRAGILE ULTIME, ENCHANTÉ DU MIRACLE D’EXISTER.

C’est à ce moment que la catastrophe, tant et tant de fois envisagée, se produit. Sans préavis. Un bruit formidable et en quelques secondes, des tonnes de gravats obstruent les issues et toute communication avec l’extérieur est coupée. Comme tout être sensible, chacun des 217 occupants du bunker est affolé, accablé, sidéré, bête aux abois enterrée vivante dans un immense terrier de béton sans aucune issue immédiate.
Peut-être sortiront-ils un jour. Peut-être pas.
Auront-ils le courage d’attendre la mort ou un miracle potentiel ?
L’espace désormais alloué à leur survie se résume à 3 000 m2  pour une hauteur de plafond de 4 mètres,, soit 12 000 m3 énergétiquement autonomes, répartis ainsi : une grande salle d’exposition accueillant les œuvres de 28 artistes européens (un par État membre), quatre bureaux spacieux, des toilettes publiques, un accès à une source souterraine d’eau pure – mais pour combien de temps encore ? – , une réserve contenant 78 000 portions journalières de nourriture lyophilisée. Soit un confort pour le moins sommaire et une autosuffisance alimentaire d’une année.
La surprise et l’effroi passés, le grondement extérieur étouffé, les 217 personnes se jurent solennellement que, rescapées ou non, elles resteront dignes dans l’épreuve. Mais la dignité est-elle de mise dans de telles circonstances ? Ils sont les survivants de la catastrophe, et se doivent d’être des survivants créateurs. Chacun à sa manière, avec son style, témoignera du présent, du passé, du futur hypothétique, de son bonheur d’avoir vécu sur terre ou de sa douleur de la perte des repères et des êtres chers. Ou peut-être, tout simplement, tracera-t-il la marque de son insondable vanité de puceron éphémère dans un monde terrassé d’avoir été trop loin dans sa folie.

Ainsi va la vie, ainsi ira peut-être la mort.
Avec ou sans regrets.

Ce livre constitue une trace parmi d’autres de cet événement majeur. Prenez le pour ce qu’il est, l’empreinte instantanée de l’état d’esprit de l’un des témoins de ce moment-clé de l’humanité.

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278 – SERGUEÏ PARADJANOV, CINÉASTE, TRUBLION ET MARTYR

image278ISBN : 978-2-36336-291-9
PAGES : 152
FORMAT : 145×200
PARUTION : 12/2016
COLLECTION : Figures
PRIX : 16 €


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RÉSUMÉ
Huit regards différents de cinéastes, critiques, universitaires et producteurs avec l’appui du Musée Paradjanov d’Erevan (Serge Avédikian, Artsvi Bakhchinyan, Krikor Hamel, Jean-Max Méjean, Gérald Morin, Gil Pressnitzer, Jean Radvanyi et Svetlana Sarkisyan) sur l’un des plus grands réalisateurs de l’ex-empire soviétique.
De son vrai nom Sarkis Paradjanian, Sergueï Paradjanov est né le 9 janvier 1924 à Tbilissi en Géorgie d’une famille arménienne. Dans un entretien filmé quelques mois avant sa mort survenue le 20 juillet 1990 à Erevan (Arménie), il raconte d’ailleurs que le commerce où son grand-père vendait des tripes dans le village de Borbalo en Géorgie a été détruit pierre par pierre en une nuit. Dans d’autres plans du documentaire, il est filmé devant sa maison de famille en bois toute déglinguée à Tbilissi – Serge Avedikian la fera revivre dans son film, Le scandale Paradjanov.
Sergueï Paradjanov déclarait notamment : « Je ne suis pas un dissident. Tout simplement un cinéaste maudit. Je ne plais pas. Je dérange. Je ne suis pas conforme. » Pour analyser son cinéma, il fallait s’adresser à un ensemble de spécialistes de son œuvre pour mettre à jour à la fois son influence sur le cinéma mondial et son apport esthétique et révolutionnaire au cinéma soviétique alors très formaté. Cet immense pays a toujours ressemblé à un puzzle et il n’est pas étonnant qu’il ait fini par exploser à la fin des années 80. Difficile alors de se sentir Arménien et c’est la raison pour laquelle les quatre longs métrages que Paradjanov réalisa de 1964 à 1988 racontent des histoires complexes se situant soit en Arménie, soit en Géorgie, soit dans les Carpates, mettant en relation des religions et des traditions différentes, mais toujours soucieuses de préserver la tradition du conte, de l’oralité car ces films sont des récits qui font appel à un fonds profondément enraciné dans les âmes et les cœurs.
Homme à la grande puissance créatrice, que l’emprisonnement ne pourra jamais brider, homme libre aussi, Paradjanov ne pouvait pas s’intéresser seulement à l’Arménie, comme si son imaginaire se devait de retourner aussi sur les lieux des pays d’Asie centrale, situés pour la plupart sur la Route de la Soie et qui forment malgré tout un immense ensemble culturel.
Le cinéma de Paradjanov, tout comme celui de Fellini, entre de plain-pied dans les archétypes et son goût pour le conte en fait un des plus grands conteurs du cinéma mondial.

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278/LIRE UN EXTRAIT

237 – LE BUNKER, DOUZIÈME TÉMOIGNAGE

image238ISBN : 978-2-36336-243-8
PAGES : 96
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 03/2016
COLLECTION : Le Bunker
PRIX : 10 €


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RÉSUMÉ

LES NUITS SONT MORTES ET NUL NE CONNAÎTRA PLUS LE JOUR NAISSANT.

Il faut transiger avec les éléments, le hasard, le temps, la fatalité.

Le 21 juillet 2014, 217 personnes, assises côte à côte, à 10 mètres sous terre, écoutent avec attention les discours inauguraux de L’ANTRE ET DES ARTISTES, un espace culturel souterrain de béton, unique en son genre, avec son dôme-esplanade en damier, dont les cases codées multicolores, reproduisent le message suivant :

ÉCLAIRE TA VIE DE LA COULEUR DES MOTS,
ÉCRIS TON CHEMIN AVEC L’AUDACE DES ROIS,
ÉLÈVE TON OUVRAGE SUR LE SOCLE DE LA PASSION,
ET TU PRÉSERVERAS LA SAVEUR DU PASSAGE,
L’ESPRIT LIBRE ET SAGE, JUSQU’À L’INSTANT
FRAGILE ULTIME, ENCHANTÉ DU MIRACLE D’EXISTER.

C’est à ce moment que la catastrophe, tant et tant de fois envisagée, se produit. Sans préavis. Un bruit formidable et en quelques secondes, des tonnes de gravats obstruent les issues et toute communication avec l’extérieur est coupée. Comme tout être sensible, chacun des 217 occupants du bunker est affolé, accablé, sidéré, bête aux abois enterrée vivante dans un immense terrier de béton sans aucune issue immédiate.
Peut-être sortiront-ils un jour. Peut-être pas.
Auront-ils le courage d’attendre la mort ou un miracle potentiel ?
L’espace désormais alloué à leur survie se résume à 3 000 m2  pour une hauteur de plafond de 4 mètres,, soit 12 000 m3 énergétiquement autonomes, répartis ainsi : une grande salle d’exposition accueillant les œuvres de 28 artistes européens (un par État membre), quatre bureaux spacieux, des toilettes publiques, un accès à une source souterraine d’eau pure – mais pour combien de temps encore ? – , une réserve contenant 78 000 portions journalières de nourriture lyophilisée. Soit un confort pour le moins sommaire et une autosuffisance alimentaire d’une année.
La surprise et l’effroi passés, le grondement extérieur étouffé, les 217 personnes se jurent solennellement que, rescapées ou non, elles resteront dignes dans l’épreuve. Mais la dignité est-elle de mise dans de telles circonstances ? Ils sont les survivants de la catastrophe, et se doivent d’être des survivants créateurs. Chacun à sa manière, avec son style, témoignera du présent, du passé, du futur hypothétique, de son bonheur d’avoir vécu sur terre ou de sa douleur de la perte des repères et des êtres chers. Ou peut-être, tout simplement, tracera-t-il la marque de son insondable vanité de puceron éphémère dans un monde terrassé d’avoir été trop loin dans sa folie.

Ainsi va la vie, ainsi ira peut-être la mort.
Avec ou sans regrets.

Ce livre constitue une trace parmi d’autres de cet événement majeur. Prenez le pour ce qu’il est, l’empreinte instantanée de l’état d’esprit de l’un des témoins de ce moment-clé de l’humanité.

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237/LIRE UN EXTRAIT

234 – ULTRA RUNNING MAN

image234ISBN : 978-2-36336-244-5
PAGES : 340
FORMAT : 200 x 140
PARUTION : 02/2016
COLLECTION : Ultra
PRIX : 22 €


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RÉSUMÉ

On connaît le Tour de France cycliste, véritable événement national de l’Hexagone, qui attire le long des routes des millions de spectateurs, et bien plus encore devant leur écran de télévision. Mais peu de personnes connaissent le Tour de France FootRace (course à pied) individuel, dont la première édition eut lieu en 2015, dans la plus parfaite indifférence des médias.
Et pourtant, Dieu sait si les 25 concurrents qui prirent la route pour les quelque 2800 km du parcours, à boucler en 43 étapes, eurent du mérite. D’autant que les conditions climatiques (canicule) n’étaient guère optimales pour courir chaque jour entre 40 et  90 km.
Parmi ces fous de l’asphalte et des sentiers peu battus, Christian Fatton, spécialiste de l’ultrafond qui, une fois de plus tirera magnifiquement son épingle du jeu.
Il avait déjà raconté en 2013, dans La rage de courir, sa Transeuropéenne (TEFR) de 2012 ; voici le carnet de bord de cette nouvelle course folle du coureur suisse (et poète à ses heures) de Noiraigue. Avec plus de quatre fois le tour de la terre en courant en plus de quarante ans de carrière, on peut à présent et à coup sûr le qualifier d’ULTRA RUNNING MAN.
Coups de théâtres, bonheur, souffrance, déception pour ceux qui durent jeter l’éponge en route et joie immense pour les 12 rescapés qui atteindront la Tour Eiffel… tous les ingrédients sont là pour une aventure humaine hors du commun.

 

L’AUTEUR
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234/LIRE UN EXTRAIT