Résultats de recherche pour : Quatre

173 – LE BUNKER, DEUXIÈME TÉMOIGNAGE

image173ISBN : 978-2-36336-175-2
PAGES : 88
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 02/2015
COLLECTION : Le Bunker
PRIX : 10 €


paiement
INFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT

 

 

RÉSUMÉ
LES NUITS SONT MORTES ET NUL NE CONNAÎTRA PLUS LE JOUR NAISSANT.

Il faut transiger avec les éléments, le hasard, le temps, la fatalité.

Le 21 juillet 2014, 217 personnes, assises côte à côte, à 10 mètres sous terre, écoutent avec attention les discours inauguraux de L’ANTRE ET DES ARTISTES, un espace culturel souterrain de béton, unique en son genre, avec son dôme-esplanade en damier, dont les cases codées multicolores, reproduisent le message suivant :

ÉCLAIRE TA VIE DE LA COULEUR DES MOTS,
ÉCRIS TON CHEMIN AVEC L’AUDACE DES ROIS,
ÉLÈVE TON OUVRAGE SUR LE SOCLE DE LA PASSION,
ET TU PRÉSERVERAS LA SAVEUR DU PASSAGE,
L’ESPRIT LIBRE ET SAGE, JUSQU’À L’INSTANT
FRAGILE ULTIME, ENCHANTÉ DU MIRACLE D’EXISTER.

C’est à ce moment que la catastrophe, tant et tant de fois envisagée, se produit. Sans préavis. Un bruit formidable et en quelques secondes, des tonnes de gravats obstruent les issues et toute communication avec l’extérieur est coupée. Comme tout être sensible, chacun des 217 occupants du bunker est affolé, accablé, sidéré, bête aux abois enterrée vivante dans un immense terrier de béton sans aucune issue immédiate.
Peut-être sortiront-ils un jour. Peut-être pas.
Auront-ils le courage d’attendre la mort ou un miracle potentiel ?
L’espace désormais alloué à leur survie se résume à 3 000 m2  pour une hauteur de plafond de 4 mètres,, soit 12 000 m3 énergétiquement autonomes, répartis ainsi : une grande salle d’exposition accueillant les œuvres de 28 artistes européens (un par État membre), quatre bureaux spacieux, des toilettes publiques, un accès à une source souterraine d’eau pure – mais pour combien de temps encore ? – , une réserve contenant 78 000 portions journalières de nourriture lyophilisée. Soit un confort pour le moins sommaire et une autosuffisance alimentaire d’une année.
La surprise et l’effroi passés, le grondement extérieur étouffé, les 217 personnes se jurent solennellement que, rescapées ou non, elles resteront dignes dans l’épreuve. Mais la dignité est-elle de mise dans de telles circonstances ? Ils sont les survivants de la catastrophe, et se doivent d’être des survivants créateurs. Chacun à sa manière, avec son style, témoignera du présent, du passé, du futur hypothétique, de son bonheur d’avoir vécu sur terre ou de sa douleur de la perte des repères et des êtres chers. Ou peut-être, tout simplement, tracera-t-il la marque de son insondable vanité de puceron éphémère dans un monde terrassé d’avoir été trop loin dans sa folie.

Ainsi va la vie, ainsi ira peut-être la mort.
Avec ou sans regrets.

Ce livre constitue une trace parmi d’autres de cet événement majeur. Prenez le pour ce qu’il est, l’empreinte instantanée de l’état d’esprit de l’un des témoins de ce moment-clé de l’humanité.

L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.

173/LIRE UN EXTRAIT

DAVID P.

P. (David)

P. (David)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

 davidpeetersanimalart

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
David P. est né à Bruxelles (Belgique) en 1964.
Artiste peintre, illustrateur, écrivain et sculpteur autodidacte.
Nombreuses expositions dans les quatre coins du monde en Belgique, en Allemagne, en Suède, en Argentine, en Uruguay, en France, en Australie,…
Il a publié de nombreux livres.

Autoportrait…
(à venir)

 

165 – LE BUNKER, PREMIER TÉMOIGNAGE

image165ISBN : 978-2-36336-165-3
PAGES : 84
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 01/2015
COLLECTION : Le Bunker
PRIX : 10 €


paiement
INFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT

 

 

RÉSUMÉ
LES NUITS SONT MORTES ET NUL NE CONNAÎTRA PLUS LE JOUR NAISSANT.

Il faut transiger avec les éléments, le hasard, le temps, la fatalité.

Le 21 juillet 2014, 217 personnes, assises côte à côte, à 10 mètres sous terre, écoutent avec attention les discours inauguraux de L’ANTRE ET DES ARTISTES, un espace culturel souterrain de béton, unique en son genre, avec son dôme-esplanade en damier, dont les cases codées multicolores, reproduisent le message suivant :

ÉCLAIRE TA VIE DE LA COULEUR DES MOTS,
ÉCRIS TON CHEMIN AVEC L’AUDACE DES ROIS,
ÉLÈVE TON OUVRAGE SUR LE SOCLE DE LA PASSION,
ET TU PRÉSERVERAS LA SAVEUR DU PASSAGE,
L’ESPRIT LIBRE ET SAGE, JUSQU’À L’INSTANT
FRAGILE ULTIME, ENCHANTÉ DU MIRACLE D’EXISTER.

C’est à ce moment que la catastrophe, tant et tant de fois envisagée, se produit. Sans préavis. Un bruit formidable et en quelques secondes, des tonnes de gravats obstruent les issues et toute communication avec l’extérieur est coupée. Comme tout être sensible, chacun des 217 occupants du bunker est affolé, accablé, sidéré, bête aux abois enterrée vivante dans un immense terrier de béton sans aucune issue immédiate.
Peut-être sortiront-ils un jour. Peut-être pas.
Auront-ils le courage d’attendre la mort ou un miracle potentiel ?
L’espace désormais alloué à leur survie se résume à 3 000 m2  pour une hauteur de plafond de 4 mètres,, soit 12 000 m3 énergétiquement autonomes, répartis ainsi : une grande salle d’exposition accueillant les œuvres de 28 artistes européens (un par État membre), quatre bureaux spacieux, des toilettes publiques, un accès à une source souterraine d’eau pure – mais pour combien de temps encore ? – , une réserve contenant 78 000 portions journalières de nourriture lyophilisée. Soit un confort pour le moins sommaire et une autosuffisance alimentaire d’une année.
La surprise et l’effroi passés, le grondement extérieur étouffé, les 217 personnes se jurent solennellement que, rescapées ou non, elles resteront dignes dans l’épreuve. Mais la dignité est-elle de mise dans de telles circonstances ? Ils sont les survivants de la catastrophe, et se doivent d’être des survivants créateurs. Chacun à sa manière, avec son style, témoignera du présent, du passé, du futur hypothétique, de son bonheur d’avoir vécu sur terre ou de sa douleur de la perte des repères et des êtres chers. Ou peut-être, tout simplement, tracera-t-il la marque de son insondable vanité de puceron éphémère dans un monde terrassé d’avoir été trop loin dans sa folie.

Ainsi va la vie, ainsi ira peut-être la mort.
Avec ou sans regrets.

Ce livre constitue une trace parmi d’autres de cet événement majeur. Prenez le pour ce qu’il est, l’empreinte instantanée de l’état d’esprit de l’un des témoins de ce moment-clé de l’humanité.

L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.

165/LIRE UN EXTRAIT

BERNARD LEGROS

LEGROS (Bernard)

LEGROS (Bernard)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

garrettlist

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Bernard Legros, né à Liège en 1963, est essayiste, enseignant à l’école secondaire et militant associatif. Il est le coauteur de Musiciens de jazz (éditions Versant Sud, 2002), L’École et la peste publicitaire (éditions Aden, 2007), L’enseignement face à
l’urgence écologique (éditions Aden, 2009) et La pertinence de l’escargot. En route vers la décroissance ! (éditions Sang de la Terre, 2013).

Autoportrait…
Dans la seconde moitié des années 1970, comme c’était le cas de beaucoup d’autres adolescents, la littérature accompagnait ma vie quotidienne ; jusqu’à ce qu’une sorte de hapax existentiel survienne à l’âge de dix-huit ans et m’éloigne d’elle : la découverte du jazz, son esthétique et son style de vie décontracté. Étant « tombé dedans », j’ai fait le choix d’écouter un maximum d’albums de l’histoire du jazz, sans oublier l’actualité. Des magazines spécialisés m’ont ouvert leurs colonnes, et comme critique j’ai eu l’occasion de couvrir plusieurs festivals belges et étrangers pour leur compte. Fantastique époque ! Des années et quelques centaines de CD plus tard, j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour de la question. Le balancier allait repartir vers la lecture, mais cette fois vers les essais, genre que j’avais aussi abordé dans ma jeunesse. Bizarrement, je n’ai plus retrouvé le goût des romans, bien que je m’y astreigne en général une fois par an, poussé par des amis. Même quand j’arrive à la dernière page, je ne retombe pas dans le chaudron littéraire pour autant…

Second flash de ma vie en 2002 : la découverte du mouvement socio-politique de la décroissance, grâce aux Casseurs de pub lyonnais, éditeurs du mensuel éponyme. La décroissance, à travers ses principaux théoriciens — Serge Latouche, Paul Ariès, Jean-Claude Besson-Girard, François Schneider, Vincent Cheynet, Michel Lepesant, entre autres —, a ouvert ma pensée sur d’autres lignes de fuite philosophiques : tout d’abord l’écologie politique (André Gorz, Bernard Charbonneau, Cornélius Castoriadis, Arne Næss, Ernst Schumacher, Hans Jonas), mais aussi la critique de la technique (Jacques Ellul, Ivan Illich, Gilbert Hottois, Lewis Mumford, Daniel Cérézuelle), de la science (Théodore Kaczynski, Alexandre Grothendieck, Survivre et vivre, Pièces et Main d’œuvre), du développement (François Partant, Gilbert Rist), du capitalisme et de l’idéologie néolibérale (Pierre Bourdieu, Alain Accardo, Jacques Généreux, Christian Laval, François Flahault, Dany-Robert Dufour, Christopher Lasch, Jean-Claude Michéa, Olivier Rey, Christian Arnsperger), le catastrophisme éclairé (Günther Anders, Jean-Pierre Dupuy, Bertrand Méheust, Clive Hamilton), la psychanalyse dans sa dimension anthropologique (Jean-Claude Liaudet, Jean-Pierre Lebrun, Roland Gori), le mouvement anti-utilitariste en sciences sociales (MAUSS), ou encore des sujets plus circonscrits comme la lutte antipub (Jean Baudrillard, le Groupe Marcuse, François Brune), les questions énergétiques (Yves Cochet, Alain Gras, Richard Heinberg), la marchandisation de l’enseignement (Nico Hirtt). « As-tu lu Marx ? », m’a-t-on souvent demandé. Oui, mais seulement Le Manifeste du parti communiste, donc le « minimum syndical » ! Et les grands philosophes dans le texte ? Peu, par manque de temps, mais quand même quatre d’entre eux, d’époques différentes, qui m’ont particulièrement marqué : Sénèque, Rousseau, Schopenhauer et Arendt. Enfin, dans le domaine des confessions intimes, je voue une affection particulière à Roland Jaccard, ce prince du nihilisme à l’humour noir, ce digne successeur de Cioran en qui je ne parviens pas à me reconnaître tout à fait.

Comme auteur, je me partage aujourd’hui entre les sciences sociales (principalement) et la musique (accessoirement). Écrire est une hygiène de vie qui m’est indispensable. Trempée dans l’encre claire de la rationalité, ma plume méconnaît (hélas ?) la poésie et la littérature. Je reconnais mes propres limites. Quoi de plus normal pour un objecteur de croissance ?

156 – IMAGO SCRIPTI

image156ISBN : 978-2-36336-154-7
PAGES : 80
FORMAT : 210 x 210
PARUTION : 12/2014
COLLECTION : Images & mots
PRIX : 20 €

LIVRE INDISPONIBLE

 

 

 

 

RÉSUMÉ
La photographe Hélène Ustaze et l’écrivain Anne de Commines ont mêlé leur style pour produire un itinéraire insolite entre les images et les songes. La nature se développe en ses quatre éléments sous l’œil graphique de Hélène Ustaze et dans la plume lyrique d’Anne de Commines. Le bois, la pierre, le soleil, l’eau … s’éprouvent dans des rêves devenus réalités troublantes. Page après page, on glisse sur l’imago scripti, sur ces coulées poétiques qui visitent le regard. La photo percute le texte par des anneaux magiques et les mots répondent aux sentiments d’origine, thème cher à l’auteure. L’image s’écrit donc à travers des éclairs et des éblouissements plastiques tandis que les poèmes font résonner la vision. La notion d’énigme habite et trace imago scripti comme une nature seconde, une étymologie du Mystère. Les deux créatrices s’unissent pour traduire un univers onirique dans lequel on voyage au ralenti, dans l’épure et l’empreinte.

L’AUTEUR
Voir la fiche descriptive d’Anne de Commines.
Voir la fiche descriptive d’Hélène Ustaze.

156/LIRE UN EXTRAIT

 

150 – SONIA BRESSLER, À TRAVERS LE TIBET

image150ISBN : 978-2-36336-151-6
PAGES : 70
FORMAT : 145 x 210
PARUTION : 05/2014
COLLECTION : Carnets de voyageurs
PRIX : 20 €

 

 


paiement
INFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT

 

RÉSUMÉ
Ce  livre est avant tout un voyage. Il s’agit de suivre le jeu des couleurs et des lumières. Les ombres des nuages, sur ce plateau perché à plus de quatre mille mètres, donnent une perspective différente aux lumières du soir. L’Himalaya se joue de nos certitudes.
Dans ce carnet, j’ai souhaité que mes mots s’effacent au profit des images. Respectant ainsi l’adage de Confucius « une image vaut mille mots », nous nous devons de leur laisser toute la place. Tantôt détail, tantôt paysage, tantôt visage, elles sont le lien entre les différents voyages. Elles tissent une histoire, elles se jouent de nos regards comme de nos habitudes de pensée.  Chaque photographie est ici une histoire. Une rencontre, une vie, un sourire, ont ici autant d’importance que cette pierre indiquant le lointain, que ce monument ou que ce pas de moine. Découvrir cette région autonome de Chine, c’est poser le regard à travers le prisme des couleurs, c’est laisser le regard questionner l’altitude, le lointain, l’au-delà des sommets et des cols.

L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.

143 – RIVAGES INTIMES

image143ISBN : 978-2-36336-142-4
PAGES : 96
FORMAT : 210 x 210
PARUTION : 10/2014
COLLECTION : Images & Mots
PRIX : 22 €


paiementINFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT

 

RÉSUMÉ
Un homme et une femme vieillissent ensemble, c’est-à-dire qu’ils se livrent à un dialogue autour de leur amour épousant les gestes quotidiens de la vie à deux. Elle a voyagé sur plusieurs océans et prolonge ses périples en les lui racontant mais elle reste sur le rivage de l’écriture. Lui est amarré le plus souvent à son ordinateur où il embarque chaque jour sur les mots de son imagination. Il écrit le livre qu’elle ne pensait pas lui avoir dicté, ils cultivent leur jardin à quatre mains, construisent un paysage qui enfin leur ressemble.

L’AUTEUR
Voir la fiche descriptive de Thierry Radière.
Voir la fiche descriptive de Marc Decros.

143/LIRE UN EXTRAIT

ISABELLE GRENEZ

GRENEZ (Isabelle)

GRENEZ (Isabelle)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :
lheuredelarenarde

 

 

 

 

 

 

 

Isabelle Grenez est née à Bruxelles en 1963. Licenciée en droit, active dans le secteur des assurances, mariée et mère de deux filles, elle a toujours eu envie d’écrire pour raconter des histoires.
Elle s’est lancée dans l’aventure il y a quatre ans et livre avec L’heure de la renarde son premier roman.

Autoportrait…


Tout commence par une scène de la vie quotidienne, dramatique ou anodine, par une image, un parfum, une musique, une émotion, une réminiscence peut-être. Sensible aux regards, aux voix, aux attitudes, mes sens sont perpétuellement en éveil ; j’observe, je note, j’enregistre. Les surprises que réserve la vie s’offrent à moi, je n’ai qu’à les cueillir. Dans le métro, dans la rue, dans un lieu public, dans une foule où je me perds incognito. Très vite, la scène capturée est réduite à l’essentiel, à quelques mots clefs griffonnés dans le petit carnet que j’ai toujours sur moi. Je les couve précieusement, ces quelques mots et déjà, n’ai qu’une envie, leur donner corps.

De la scène capturée, source inspirante, surgit une pulsion, un désir impérieux d’écrire pour libérer l’énergie qu’elle a générée. Besoin de raconter, d’exprimer ce que je ressens, ce que je rêve. Sans cette pulsion, pas d’histoire, juste un gribouillage dans un carnet.

Mon imagination s’emballe. L’étincelle initiale devient feu d’artifice. Suivre mon intuition. D’association d’idées en association d’idées, la scène capturée croît, s’étoffe, envahit tout l’espace. Obsédante, elle me poursuit jusque dans ma voiture, ma trousse de maquillage, mon sac de courses. Déterminée, elle se plante même au-dessus de l’évier dans lequel je fais la vaisselle. Je ne lutte pas, je sais qu’elle est la plus forte.

C’est pour canaliser cette énergie que je brode autour de l’idée première et ébauche une histoire. Je peins, compose, me fais du cinéma, un drame psychologique, bien souvent. En point de mire : l’individu, sa richesse intérieure, sa complexité sans fin, ses contradictions, ses attentes, ses désillusions, ses erreurs, ses rapports aux autres, aux autres formes de vie et aux événements ; les gens, tous sans distinction, dans et en dehors de la famille, ce qu’ils sont, ce qu’ils deviennent, ce qui les rapproche, ce qui les sépare. Peu à peu, la scène capturée et ses développements prennent forme et deviennent esquisse d’un récit. Et c’est bien de fiction qu’il s’agit. Plus vraie que nature, la fiction dépeint tellement mieux la réalité que la réalité elle-même. Qu’est-ce d’ailleurs que ce concept ronflant ? Parce qu’il n’y a pas une seule et unique réalité objective, mais une infinité de réalités subjectives, une même idée peut donner lieu à une multitude de récits. Je trie, choisis, pioche tous azimuts dans les pièces du puzzle, les mélange, les assemble.

L’histoire se construit, dans l’agitation extérieure ou le silence de l’isolement. Les personnages se créent, avancent, agissent, se laissent faire au début, puis s’imposent peu à peu. Contrairement à ce que l’on croit, un auteur n’est pas libre. Très vite, la logique de mes élucubrations me rattrape. Des notes, un décor, des traits, des liens dans tous les sens, un plan. Comme une architecte, je bâtis un microcosme cohérent sur une structure, autour d’un squelette. Mais ce que j’élabore est vivant. J’enveloppe chaque petit os de chair, de peau, la vascularise, lui donne le souffle et respire avec elle, lui dessine des yeux, une bouche, l’habille enfin. Telle une styliste, ma plume confectionne chaque étoffe, chaque vêtement et dans une langue classique, fait le récit intimiste d’une tranche de vie.

Premier jet dans le cahier qui me suit partout, retranscription soignée à l’ordinateur. Première relecture, deuxième… puis le texte décante avant d’être retravaillé avec le recul nécessaire, encore et encore, corrigé, modifié, peaufiné. Perfectionniste, opiniâtre, rigoureuse, je m’accroche et repousse sans cesse les limites de ma satisfaction. Écrire est laborieux ; chaque histoire est un marathon. C’est infernal et merveilleux ; c’est contraignant et jubilatoire. Le choix des mots, la musicalité des phrases, le rythme du récit, son titre, le nom des personnages, rien n’est laissé au hasard.

Au bout du parcours, le texte est prêt à être coulé dans un livre, ce bel objet qui sent bon l’encre et le papier, que l’on peut toucher et emporter partout avec soi. Déjà cette histoire ne m’appartient plus, d’autres se promènent dans mes pages et se les approprient. J’en suis heureuse. Cette histoire, c’est la leur, c’est la vôtre. Je vous l’offre. Cadeau !

MENTIONS LÉGALES – CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE

Responsable de publication
Jacques Flament Editions
1975, route de Vals-les-Bains
07160 MARIAC
jacquesflamenteditions@gmail.com
SIRET : 409287380 00102

Conception du site
Jacques Flament Editions

Hébergement
02Switch
222, rue Gustave Flaubert
63000 CLERMONT-FERRAND

Informations personnelles
Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification et d’opposition aux données personnelles vous concernant. Il vous suffit de nous écrire en ligne en utilisant l’onglet “contact” ou en nous écrivant à Jacques Flament Editions, 1975, route de Vals-les-Bains – 07160 MARIAC, en nous indiquant vos nom, prénom, e-mail adresse. Conformément aux règles en vigueur, votre demande doit être signée et accompagnée de la photocopie d’un titre d’identité portant votre signature et préciser l’adresse à laquelle doit vous parvenir la réponse. Une réponse vous sera alors adressée dans un délai de trente jours suivant la réception de la demande.
Cela dit, nous n’utilisons en aucune façon vos données personnelles à des fins commerciales (vente de fichier, par exemple) et ne vous incluons pas directement dans la liste des destinataires de notre newsletter mensuelle. Si vous désirer la recevoir, vous devez vous inscrire sur le site dans l’espace réservé à cet effet.
D’autre part, comme nous sous-traitons le paiement via Paypal, et que c’est Paypal qui récolte vos données personnelles et de paiement, nous n’avons aucunement accès à ces coordonnées personnelles.

Cookies
L’utilisateur est informé que lors de ses visites sur le site, un « cookie » peut s’installer automatiquement sur son logiciel de navigation. Le cookie est un bloc de données qui ne permet pas d’identifier les utilisateurs mais sert à enregistrer des informations relatives à la navigation de celui-ci sur le site. Le paramétrage du logiciel de navigation permet d’informer de la présence de cookie et éventuellement, de la refuser.

Propriété intellectuelle
Tous les ouvrages, illustrations et images reproduits ou représentés sur le site de Jacques Flament Éditions sont strictement réservés au titre du droit d’auteur ainsi qu’au titre de la propriété intellectuelle et pour le monde entier. Conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle, seule l’utilisation pour un usage privé est donc autorisée. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle du site de Jacques Flament Éditions est strictement interdite.

Prix
Les prix de nos produits sont indiqués en euros toutes taxes comprises hors participation aux frais d’expédition.
En cas de commande vers un pays autre que la France métropolitaine vous êtes réputé être l’importateur du ou des produits achetés. Pour les produits expédiés en dehors des limites de l’Union européenne et des DOM-TOM, le prix sera calculé hors taxes automatiquement sur la facture. Des droits de douane ou autres taxes locales ou droits d’importation ou taxes d’état sont susceptibles d’être exigibles. Ces droits et sommes ne relèvent pas du ressort de Jacques Flament Éditions. Ils seront à votre charge et relèvent de votre entière responsabilité, tant en termes de déclarations que de paiements aux autorités et/organismes compétents de votre pays. Nous vous conseillons de vous renseigner sur ces aspects auprès de vos autorités locales.
Jacques Flament Éditions se réserve le droit de modifier ses prix à tout moment mais les produits seront facturés sur la base des tarifs en vigueur au moment de votre validation de commande.
Les produits demeurent la propriété de Jacques Flament Éditions jusqu’au complet payement du prix.

Commandes
Les livres de Jacques Flament Éditions peuvent être commandés de la façon suivante :
– via PayPal directement sur le site : www.jacquesflamenteditions.com
– par envoi d’un chèque avec le formulaire de validation de commande
– par virement (Belgique, Suisse, pays de l’UE)

Validation
Vous déclarez avoir pris connaissance et accepté les présentes Conditions générales de vente avant la passation de votre commande. La validation de votre commande vaut donc acceptation de ces Conditions générales de vente.
Sauf preuve contraire, les données enregistrées lors des commandes par Jacques Flament Éditions constituent la preuve des transactions passées entre Jacques Flament Éditions et ses clients.

Disponibilité
Nos offres de produits sont valables dès lors qu’ils sont visibles sur le site et dans la limite des stocks disponibles. Dans l’éventualité d’une indisponibilité de produit après passation de votre commande, nous vous en informerons par mail. Votre commande sera automatiquement annulée et aucun débit bancaire ne sera effectué.

Livraison

– En cas de paiement par PayPal ou Carte Bancaire :
Les produits sont livrés à l’adresse de livraison que vous avez indiquée au cours du processus de commande. Ils seront traités au plus tard dans les quatre jours ouvrables qui suivent l’authentification. La date limite de livraison correspond au délai de traitement et d’acheminement.
Lorsque vous commandez plusieurs produits en même temps, Jacques Flament Éditions se réserve la possibilité de fractionner les expéditions. En cas de retard d’expédition, un mail vous sera adressé pour vous informer d’une éventuelle conséquence sur la date limite de livraison qui vous a été indiquée initialement.
En cas de retard de livraison, nous vous proposerons par mail une nouvelle date de livraison. En tout état de cause, conformément aux dispositions légales, en cas de retard de livraison de plus de 7 jours, vous bénéficiez de la possibilité d’annuler votre commande et ce dans un délai de 60 jours ouvrés.
Si vous avez aviez reçu néanmoins le produit, après votre annulation, nous procéderions au remboursement du produit et aux frais aller, à réception du produit par nos soins, complet et sans détérioration constatée.
– En cas de paiement par chèque, la commande sera expédiée à réception du chèque par nos soins dans un délai de quatre jours ouvrables maximum à dater de la date de réception via La Poste. Il faut donc ajouter à ces quatre jours ouvrables maximums, le délai de livraison prévu par La Poste.
Remarque : les envois à l’étranger sont régis par l’offre d’affranchissement “livres et brochures” de la Poste, qui vous permettent de bénéficier d’un faible coût d’expédition permettant de couvrir le prix forfaitaire d’expédition, mais qui peut se révéler plus lent à l’acheminement par le fait qu’ils entrent dans une offre d’acheminement économique (pays de l’UE) ou par voie maritime (pays hors UE). Comptez donc, à titre indicatif, un délai approximatif de 8 à 12 jours ouvrables pour les pays de l’UE, voire plus pour les autres. De plus amples renseignements concernant cette offre peuvent être obtenus en consultant le site de la Poste.fr.

Les ouvrages sont envoyés par La Poste dans des étuis rigides ou des enveloppes matelassées prévu(e)s à cet effet.
Les envois dont la valeur est inférieure à quarante euros sont envoyés par lettre prioritaire avec suivi. Les envois d’une valeur supérieure à quarante euros sont expédiés avec l’offre Collissimo de La Poste.
Jacques Flament Editions décline toute responsabilité en cas de détérioration de l’ouvrage du fait de son expédition.
Jacques Flament Editions ne peut être aucunement tenu responsable des pertes ou retards d’expédition de La Poste pour quelque raison que ce soit.

Paiement
• Le règlement de vos achats en France métropolitaine s’effectue :
– soit par paypal ;
– soit par chèque bancaire, accompagnant le formulaire imprimable de validation de commande sur www.jacquesflament-editions.com.
En cas de paiement par chèque bancaire, celui-ci doit être émis par une banque domiciliée en France métropolitaine.
La mise à l’encaissement du chèque est réalisée à la réception du chèque.
Remarques : Nous n’acceptons les chèques qu’en provenance d’une banque domiciliée en France métropolitaine.
• Les acheteurs de l’UE (hors France) sont priées d’utiliser :
– soit le système Paypal (paiement par compte Paypal ou par carte bancaire),
– soit le mode virement en spécifiant dans la communication : le numéro de l’article, le nom et l’adresse de livraison (Les livres vous seront, dans ce cas, expédiés dès réception de votre paiement).
• Les acheteurs hors UE sont priés d’utiliser EXCLUSIVEMENT le système Paypal (paiement carte bancaire ou compte Paypal)

Sécurisation
Notre site ayant comme système de paiement direct unique, le système PayPal, toutes les transactions sont régies par les systèmes de sécurité optimisés PayPal. Pour plus d’informations, rendez vous sur l’onglet “espace sécurité” du site www.paypal.fr

Droit de rétractation
Conformément aux dispositions légales en vigueur, vous disposez d’un délai de 14 jours à compter de la réception de vos produits pour exercer votre droit de rétractation auprès de Jacques Flament Éditions sans avoir à justifier de motifs ni à payer de pénalité.
Un formulaire de rétractation est à votre disposition ICI.
En cas d’envois multiples d’une même commande, c’est le dernier qui est pris en compte.
En cas d’exercice du droit de rétractation dans le délai susvisé, seul le prix du ou des produits achetés et les frais d’envoi seront remboursés ; les frais de retour restant à votre charge.
Les retours sont à effectuer dans leur état d’origine et complets permettant leur recommercialisation à l’état neuf, et accompagnés d’une copie de la facture d’achat pour une gestion optimisée.

Conformité des produits
Nous nous engageons à vous rembourser ou à vous échanger les produits apparemment défectueux, abîmés ou endommagés (sauf si cette détérioration est du ressort de La Poste ou d’un autre expéditeur quelconque). Dans ce cas, nous vous remercions de bien vouloir en faire état de manière détaillée par écrit et de nous renvoyer le ou les produits. Nous procéderons, à votre choix, à l’échange ou au remboursement du ou des produits. Les frais d’envoi vous seront remboursés sur la base du tarif facturé et les frais de retour vous seront remboursés sur présentation des justificatifs.

Remboursement
Les remboursements des produits dans les hypothèses visées aux articles 8 et 9 seront effectués au plus tard dans les 30 jours suivant la date à laquelle le droit a été exercé. Le remboursement s’effectuera par chèque bancaire adressé au nom du client ayant passé la commande. Aucun envoi en contre-remboursement ne sera accepté, quel qu’en soit le motif.

Responsabilité
Les ouvrages proposés à la vente sont conformes à la législation française en vigueur. La responsabilité de Jacques Flament Éditions ne saurait être engagée en cas de non-respect de la législation du pays où le produit est livré (interdiction de titre , par exemple). Il appartient à l’acheteur de vérifier auprès des autorités locales les possibilités d’importation ou d’utilisation des produits ou services envisagés à la commande.

Droit applicable
Le présent contrat est soumis à la loi française.

Litiges
En cas de litige, les tribunaux français, en l’occurrence ceux dont dépend Jacques Flament Editions, seront seuls compétents.

FABIENNE RIVAYRAN

RIVAYRAN (Fabienne)

RIVAYRAN (Fabienne)


 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Fabienne Rivayran vit dans le sud-ouest de la France. Depuis 2007, elle a enfin décidé de consacrer ouvertement à l’écriture le temps volé par ailleurs. Tôt le matin ou tard le soir, elle cuisine des nouvelles ancrées dans la réalité du monde.

Autoportrait…
Dernier domicile connu : Pau, dans le Sud Ouest de la France
Aime : le thé sans sucre, le vin en bonne compagnie
N’aime pas : la foule
Musique préférée : le rire de ses filles
Films préférés : ceux qu’elle se fait, dans la tête, au creux de la nuit
Signe particulier : écrit des nouvelles pour fragmenter le monde en mots abordables
J’écris. Je me lève le matin et j’aligne, à l’encre ou au clavier, les mots qui veulent bien venir. J’écris chaque jour. Trois mots ou mille, peu importe. J’en fais un exercice, une habitude, un rituel.
J’écris tout, même le rien, l’insignifiant, le peu lisible. J’écris avec mon ventre qui rumine le quotidien, j’écris avec mes pieds qui arpentent le monde, même si le monde se résume à une superficie minuscule, la mienne. J’écris du bout des doigts les petits détails qui m’entourent, une odeur, un son, la lumière du ciel à quatre heures de l’après-midi. J’écris la haie du voisin par la fenêtre ou l’immensité d’une plage un jour d’hiver.
J’écris dans mon silence pour trouver la parole. Les mots ouvrent ma bouche, me « débâillonnent ». J’écris pour arriver à la lumière, entrevoir une sortie, une fenêtre qui donne sur autre chose. J’écris encore pour réussir à me définir, tracer des contours un peu plus nets.
J’écris pour marquer l’espace, planter des repères. J’écris pour ne plus me perdre. Je cerne mes inquiétudes à l’encre de la fiction. Les mots s’enchaînent et me rassurent. Ils m’entourent et me soutiennent. J’écris l’envers et puis l’endroit. Mots de chaîne, mots de trame, je tricote des nouvelles pour expliquer un bout de réalité.
J’écris pour ne pas disparaître, pour rester à la surface.