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DOMINIQUE GUÉRIN

GUÉRIN (Dominique)

GUÉRIN (Dominique)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

auxptitsbonheursmalchance

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Dominique Guérin, diplômée en Lettres, rédactrice publicitaire, a renoué en 2000 avec l’écriture de fiction qu’elle pratiquait enfant avec passion.
Privilégiant le genre de la nouvelle, elle s’amuse à inventer des histoires décalées propres à surprendre le lecteur.

Autoportrait…
Durant mon enfance, entre ferme familiale et internat, j’ai dévoré « tous les livres » (enfin, presque…) et, fourbissant ma plume, écrit à longueur de cahiers spiralés des romans d’aventure échevelés qui ont fini inachevés, bien des années plus tard, dans un incinérateur, mon père ayant procédé à un grand nettoyage de vieux grenier.
Mais j’avais alors depuis longtemps renoncé à noircir des pages blanches. Du moins dans un but fictionnel. Car c’est à d’autres fins que j’ai sollicité ma plume.
D’abord pour boucler mon cursus universitaire en Lettres Modernes dont le point d’orgue fut un rédactionnel fleuve titré Imagination de la vie et de la mort dans l’œuvre de Zola… Tout au long de mes études, ma plume s’est révélée un scalpel très fiable lors de mes dissections littéraires. Mais elle était devenue disciplinée et impersonnelle.
Ensuite pour m’accomplir dans mon job de conceptrice-rédactrice publicitaire. Ma plume s’est alors faite modulable, tricheuse, hameçonneuse, sans rien perdre de son tranchant. Mais elle était devenue tributaire de cadres stricts même si les annonceurs requéraient sa créativité. On ne « vend » pas des cosmétiques comme on « vend » une institution bancaire ou des voitures.
Et puis un jour : la révélation ! J’ai retrouvé ma plume d’antan par le biais de la nouvelle… et par le plus grand des hasards, mise au défi (familial) de participer à un concours local en rédigeant la première page d’un mini polar, d’après photo. En être lauréate m’a offert la chance de participer à un week-end d’écrivains et d’y côtoyer de « vrais auteurs » du noir. Encouragée par Didier Daeninckx et Thierry Jonquet, « je suis entrée en écriture ».
C’était en l’an 2000.
Ma plume s’amuse beaucoup depuis lors. Imaginer, mettre en scène, créer des univers, entretenir le suspens… L’écriture de nouvelles atypiques est devenue mon loisir favori et contrebalance par sa liberté d’expression les chartes imposées par ma profession.
Au fil des ans ma plume, cette flemmarde, a mué clavier mais elle persiste et signe car qui dit concours dit aussi lauriers. Non, ce n’est pas systématique : où seraient le challenge et le délicieux frisson de l’attente… « Gagnera, gagnera pas » ? Ses meilleures fictions « gagnantes » ont fait l’objet de prix et d’édition dans des revues et recueils : Nouvelles au Pluriel, Hématomes crochus, Calipso, Calva, L’encrier Renversé, Éditions du Roure, Éditions Liroli, L’ours polar, Salon du Livre de Tournus, Etonnants Voyageurs, Salmigondis, Le Lecteur du Val, Bourbon L’Archambault… et quelques autres.
Hors concours : recueil Aux p’tits bonheurs malchance, chez JFE – eBooks Ska Pa & Ma et Zag Zig chez skaediteur.net.
Merci donc à ma plume.
Et à bientôt selon son bon vouloir.

ÉLISA DALMASSO

DALMASSO (Elisa)

DALMASSO (Elisa)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

nosdouleurssontdesilesdesertesnapleslamagiciennemarionexilees

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Elisa Dalmasso vit dans une petite ville flamande et se dit volontiers Citoyenne du monde, ouverte aux différentes cultures et surtout aux hommes et aux femmes qui en sont issus.
 C’est cette préoccupation humaine qui apparaît tant dans ses écrits de voyages que dans ses récits de fiction.

Autoportrait…
Je suis née, quelques années après la guerre, d’un père flamand et d’une mère d’ascendance espagnole, enfant très attendue, puisque la grossesse de ma mère aurait duré plus de dix mois. Mais, alors que mes parents espéraient un garçon qui devait perpétrer le nom paternel, voici que leur arrivait une fille pour laquelle aucun prénom n’était prévu. Comment résoudre ce problème ? Ce fut le médecin de famille qui sauva la situation. Récemment mariée, la future reine d’Angleterre, était alors très à la mode. Il proposa que l’on m’appelle comme elle, Elisabeth. Ce qui fut adopté. Ouf ! Merci docteur et God Save the Queen !
Lorsque j’ai rencontré l’homme qui allait m’accompagner et illuminer ma vie pendant 43 ans, il m’appela d’emblée Elisa et j’ai aimé que la femme nouvelle qu’il faisait de moi porte ainsi un nom qu’il m’avait choisi.
Bibliophage, je dévore depuis l’enfance toutes les pages imprimées qui me tombent sous les yeux. Totalement addicte à la littérature, je ne peux imaginer sans angoisse l’absence d’un livre sur ma table de nuit ou dans mon sac à main.
Cinéphile, je hante les salles de cinéma et me repasse à la maison les films que j’apprécie. J’ai vu Mort à Venise de Visconti plus de dix fois.
Mélomane, je navigue du jazz à la bonne variété en passant pas la musique baroque et l’opéra avec une tendresse particulière pour Don Giovanni de Mozart.
Engagée, je crie mon refus de l’injustice sociale et de toutes les formes de racisme et d’exclusion. Ma peur des bruits de bottes qui résonnent aujourd’hui en Europe.
Citoyenne du monde, je voyage dès que l’occasion s’en présente. J’ai ainsi parcouru près de cinquante pays, à la découverte de sites grandioses et de grandes civilisations et surtout à la rencontre des hommes et des femmes qui en sont issus. J’ai la bougeotte, il faut bien l’avouer, et si l’on me propose de partir voir ce qui se passe au bout du monde, je peux l’affirmer, dans une demi-heure ma valise est prête.
Écrivaine, je travaille avec beaucoup d’humilité pour en mériter le titre mais je sais que le chemin est ardu. Mes écrits parlent de voyages géographiques ou intérieurs. Un peu de moi, bien sûr – il en est ainsi pour tout auteur – mais surtout de la vie. La vie ordinaire, de gens ordinaires en qui chacun de nous peut se retrouver.

FLORENCE DALBES-GLEYZES

DALBES-GLEYZES (Florence)

DALBES-GLEYZES (Florence)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

infermabecedairedeladecroissancelebunker(7)

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Florence Dalbes-Gleyzes, professeur documentaliste, réside dans le Languedoc-Roussillon.
Elle s’’exerce à l’’écriture depuis l’’enfance.
Poésie, roman, théâtre, elle a tout essayé, mais c’’est dans la nouvelle qu’’elle parvient le mieux à exprimer ses émotions face à une humanité en détresse.

Autoportrait…
Il s’accrochait à la paroi blanche et lisse, la tête tendue vers le haut. Il allait mourir noyé, le ciel était trop loin, les ombres menaçantes, son sang réclamait de la chaleur. Les lézards ne vivent pas dans l’eau.
C’est en voulant tirer la chasse que je l’ai vu. Son regard me guettait. Malgré une certaine répulsion, je mis la main dans la pisse chaude pour sauver le reptile. J’avais déjà sauvé des guêpes, des fourmis, des coccinelles, ce que je pouvais, ce qui se présentait, peu importait la taille, la beauté ou mes dégoûts. J’avais douze ans. Je croyais que c’était l’âge le plus important de la vie, peut-être parce que les héros de mes lectures avaient tous plus ou moins cet âge-là. Finalement, je n’avais pas tort. Douze ans, c’est la fin de l’enfance, d’un monde et je comprenais qu’il fallait se salir les mains, s’investir, se dépasser pour être cohérent et s’adapter à ce nouveau monde qui pointait. Pour grandir.
J’avais douze ans de doute et d’imperfection et je croyais que le reste de la vie allait tout arranger. Je voulais être écrivain et c’est la seule chose dont je rêve encore qui date de cette époque. Ce que je sais, aujourd’hui, c’est que la vie n’arrange rien toute seule, il faut sans cesse glisser les mains au fond de la cuvette, sauver des vies, surtout la sienne.
Qui suis-je à présent ? Finalement j’ai toujours douze ans… et un peu plus, patchwork d’enfance et du reste.
Je n’aime pas le bruit, la ville, l’hiver, le sel sur la peau, les gens qui se garent mal, le travail, me coucher tard, la vulgarité, être en retard, prendre la parole en public, ou même prendre la parole, avoir mille choses à faire, le sport, circuler en voiture dans les endroits trop passagers, les repas trop longs, l’indifférence sur le sort des animaux, des autres en général, les animateurs de télé, l’alcool, mon bureau toujours en pagaille, le mépris, être jalouse, espérer, me tromper, fermer les portes et les possibilités de retour, entrer dans les magasins, l’école, les groupes.
J’aime avoir le frigo vide, du temps, les siestes sur le canapé, les soirées en famille, la chaleur, l’odeur de la pluie, juillet, août, mais surtout juillet, mon chat sur les genoux, la nature, les tournesols, les framboises, les pêches, les invitations improvisées, être nue, nager, observer, écrire, comprendre (et ce n’est pas si souvent), ranger et arranger ma maison, me dépouiller, le corps de mon fils, son rire, les hommes en chemise blanche, les soirées filles, le thé, être éditée, la solitude, découvrir des nouveaux sentiers, circuler à pieds…
Ce qui m’indiffère : les bijoux, le 20h00, les discussions gastronomiques, les cosmétiques, les vêtements, la mode, les voitures, les repas de noël, le nouvel an, mon anniversaire mais de moins en moins, les mariages, les cartes postales, les nouvelles technologies…
Ce qui m’impressionne : les grands voyageurs solitaires, les canyons, la quantité d’eau sur terre, le nombre d’animaux mangés chaque année, les surdoués, ceux qui restent dans l’histoire, surtout ceux qui avaient raison et qui ont œuvré pour la paix…
Être.

 

 

NICOLAS CROUSSE

CROUSSE (Nicolas)

CROUSSE (Nicolas)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

unepassionpoupeerusse

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Nicolas Crousse est journaliste culturel au Soir (Belgique) et romancier.
Nicolas Crousse publie ici son dixième opus, après deux romans, des essais sur la musique, des pamphlets et un hommage à son père poète, Jean-Louis Crousse.
Il est, depuis 2012, le chanteur du groupe Droit dans le mur.

Autoportrait…
JE RENDS GRÂCE

Je rends grâce à la vie
Aux erreurs de mes nuits
Au parcours désastreux
Aux instants malheureux
C’est à eux que je dois
L’obsession de la joie
Le goût du bonheur
Et l’amour des fleurs

Je rends grâce à la vie
Au ventre de ma nuit
Et à la lumière
Des yeux de ma mère
C’est elle qui m’a tout
Donné quand j’étais tout
Fragile et solitaire
Je rends grâce à ma mère

Je rends grâce à la vie
Qui m’a donné mon père
Puis qui me l’a repris
Au plus froid de l’hiver
J’ai vogué dans des lits
Bateau ivre des mers
Mais au bout de ces nuits
J’ai touché terre

Je rends grâce à la vie
Et aux amours perdues
Qui m’ont tout appris
Une fois disparues
Quand l’amour fracasse
Et parle de mort
Un autre le chasse
Emportant de l’or

Je rends grâce à la vie
Et à la femme qui
Récupéra mon cœur
En lambeaux, en douleur
J’avais l’âme en peine
Et cette magicienne
A posé sur mes paumes
Du miel et du baume

Je rends grâce à la vie
Qui m’a donné deux filles
Accouchées dans la peur
Césariennes comme sœurs
Une Marguerite
Et une Ninette
Ont mis des pépites
Sur ma bobinette

Je rends grâce à la vie
Au destin biscornu
A mes agonies
Et à mes saluts
Aux années foutues
Et aux renaissances
A tout ce chahut
Qui fera silence
Aux années foutues
Et aux renaissances
A tout ce chahut
Qui fera silence

CAMILLE CORNU

CORNU (Camille)

CORNU (Camille)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

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Quelques mots sur l’auteur…
Camille Cornu est née en 1987 à Alençon. Elle vit et travaille à Paris.

Autoportrait à la façon de Proust…
– Ma vertu préférée : la sensualité.!
– La qualité que je préfère chez un homme : son absence !
 La qualité que je préfère chez une femme : de refuser d’en être une ; ou d’en avoir conscience à l’extrême !
– Votre principal trait de caractère : mon corps !
– Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : leur capacité à me supporter !
– Mon principal défaut : mon intransigeance !
– Mon occupation préférée : la séduction !
– Mon rêve de bonheur : la course à pieds !
– Quel serait mon plus grand malheur : être désincarnée. !
– Ce que je voudrais être : libre de tout sauf de mon corps !
Le pays où je désirerais vivre : est tellement à réinventer qu’il ne rentrerait pas dans cette case !
La couleur que je préfère : le rouge, le blanc et le noir !
La fleur que j’aime : celle qui ne se laissera jamais cueillir !
– Votre oiseau préféré : celui que j’ai vu mourir un jour, écrasé par un TGV et inondant la vitre de son sang alors que j’espérais ne pouvoir vivre qu’en contemplant la vie défiler ; il m’a rappelée à l’ordre !
Mes auteurs favoris en prose : aujourd’hui, Marguerite Duras et Guillaume Dustan !
Mes poètes préférés : Arthur Rimbaud !
Mes héroïnes favorites dans la fiction : Médée !
Mes compositeurs préférés : le silence !
Mes héros dans la vie réelle : Thibaud de Mijolla et Marie Fortuit !
Vos nourriture et boisson favorites : les amandes et le vin !
Vos lieux préférés : les salles de danse, les forêts !
Ce que je déteste par-dessus tout : les mensonges et ma naïveté !
Ce qu’il y a de mal en moi : mon égocentrisme !
Le fait militaire que j’admire le plus : la paix !
Le don de la nature que je voudrais avoir : savoir parler !
Comment j’aimerais mourir : de façon organisée !
État d’esprit actuel : on a beau essayer, on ne saura jamais vraiment parler et encore moins de soi !
Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : aucune !
– Ma devise : celle de l’abbaye de Thélème, « Aime Dieu et fais ce qu’il te plaît ». Mais je suis naïve.

 

ANNE DE COMMINES

COMMINES (Anne de)

COMMINES (Anne de)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

lindireimagoscriptiapartetre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Écrivain, essayiste, poète, Anne de Commines publie régulièrement depuis une vingtaine    d’années. En collaboration avec le metteur en scène François Bourcier, elle écrit également à titre poétique pour la scène et pour le Festival d’Avignon –  Femmes passées sous silence, Ivre d’Equilibre, Carte blanche à Michel Caserta, Entre chien et loup, Race(s), Le Mur de l’équilibre, Egalité... En 2015, elle collabore avec la comédienne Virginie Sala dans Made In Femina à Manufacture des Abbesses. Ses créations poétiques sont également régulièrement interprétées au théâtre par Christine Beauvallet – notamment à la Cartoucherie de Vincennes et au Théâtre du Lucernaire. En 2010, elle collabore avec Philippe Tancelin et Fanette Vandeville à la 1ère Nuit Blanche de la Poésie au Théâtre de l’Epée de Bois (Cartoucherie de Vincennes). Anne de Commines est devenue biographe et romancière pour le compte de tous ceux qui souhaitent relater leur parcours entre les lignes. Avec sensibilité, elle écrit le sens des actions humaines, interroge les passions, les met en perspective et les romance avec intimité et accent tonique..

Autoportrait…
Écrivain et poète, je sinue entre les horizons sensibles.
 Lyrique, j’affectionne une écriture singulièrement imagée, symbolique et mélodieuse. Vivante et tonique, je soigne la réplique, la trouvaille et le jeu de mots. Attachée à la notion d’origine, j’habille mes questions de silences et médite leur chant.
Après avoir longtemps écrit sur les natures du vide oriental et méditatif, je me dirige vers les nouvelles et bientôt un roman. Je quitte un style contemplatif pour aborder des histoires plus scénarisées. Dans une plume toujours poétique, je conjugue des personnages oniriques et des quêtes initiatiques.
Lus au théâtre et sur différentes scènes, mes textes relatent des atmosphères dépouillées, traduisent des fluides magnétiques où transitent des substances poétiques.

 

 

ALAIN CALLÈS

CALLÈS (Alain)

CALLÈS (Alain)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

lettresauplusprochedufeuparisalafoliedemainnousleveronslesoleilalouestpetittraitédesavoirvivrelagoniedutempsjournal2015calles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Un auteur à fleur de peau dont les mots montent en volute et caressent l’espoir. Des récits, des nouvelles, de la poésie, un roman, agrémentés ou non des dessins de son compère Claude Gaisne, ponctuent un parcours imprégné de ses actions pour le vivre ensemble.

Autoportrait…
Né en 1949, Alain Callès a une enfance et une scolarité mouvementées.
Parallèlement à ses études de psychologie puis de sociologie, Alain Callès s’intéresse aux techniques psycho-dramaturgiques. Il est l’un des fondateurs du Groupe d’Expression Spontanée.
Engagé très tôt dans la vie active, il a eu un parcours professionnel diversifié.
Impliqué dans la vie sociale, il a été militant syndical actif, animateur et administrateur de radios libres. C’est un ancien membre de la direction nationale d’un mouvement antiraciste et un ancien élu d’une grande ville de la banlieue de Paris où il était chargé de la lutte contre les discriminations et du handicap. Il a publié de nombreux articles sur ces questions en France et à l’étranger.
Il est aussi très impliqué dans Vie Libre, une association nationale d’anciens buveurs qui lutte contre les addictions. Il y aide les alcoolo-dépendants à se sortir de l’enfer de l’alcool. Un enfer dont il a l’expertise, celle de sa peau. Il y a consacré un livre, Éclats de verre paru chez Chloé Des Lys. Ce livre a été mis en scène par Claude Confortès.
Il écrit aussi des textes poétiques publiés dans diverses revues spécialisées. En 2010, il a participé au Cahier des sens, édité par le Nouvel Athanor.
Il a publié Lettres au plus proche du feu dans la collection Ambre consacrée aux récits intimes chez Jacques Flament Editions.
Toujours chez le même éditeur et avec son compère Claude Gaisne, dessinateur, il a publié un livre, Le miroir aux lettres où textes et dessins se répondent dans un face-à-face.
Jacques Flament Editions a également publié Paris à la folie, guide mi-figue mi-raisin de la capitale telle qu’Alain Callès l’a parcourue et perçue durant un demi-siècle, tout en fêtes et en bosses.
Son dernier ouvrage, toujours chez Jacques Flament Éditions, est un livre de poésie : Demain nous lèverons le soleil à l’ouest.
Convaincu que « la poésie sera la clef de voûte d’une révolution fondée sur la culture, sinon la révolution ne sera pas », Alain Callès avale goulûment le temps et ses symphonies, le vent et ses noyés.
Ses complices : les mots ! Des mots qu’il extirpe douloureusement de ses veines.
Une vie autour de mots habillés d’humour pour glisser entre les écorchures et les violences ; une tendresse émeraude dans son regard tourné vers l’autre, des moignons d’espoir tendus vers la chaleur du soleil… et un zeste de provocation pour pouvoir survivre !
Alain Callès peint les mots sous la peau. Des sensations étirées, compressées de mille éclats, fusent dans sa nuit, comme le couteau du peintre écrase d’une souplesse sensuelle sa matière sur la toile. Juste pour rester éveillé.
Des livres vendus à la criée au bout de la jetée, là où le bateau palpite encore de son voyage solitaire sur les flots. Alain aime ces ambiances maritimes où il reste toujours un peu d’encre accrochée aux aspérités des rochers. Son éditeur, c’est un port où se retrouvent ceux qui ont bourlingué un peu ou beaucoup, en amateur ou en voyageur aguerri, mais qui partagent la même passion de navigation sur les mots.
L’auteur aime la castagne, les mots qui se choquent et s’entrechoquent, sifflent comme des balles. Un besoin d’être en colère et en insatisfaction pour avancer, creuser et caresser. Derrière la brûlure du soleil, il y a le duveté d’une peau de pêche. Une saine colère se retourne toujours un peu contre soi-même, alors, Alain C. s’arrange un compromis et improbable. Entre la colère et lui, il glisse une feuille d’humour, cette ironie mouillée de larmes qui empêche les imbéciles de le prendre au sérieux.

Réponses à quelques questions :
Et le décor ?
En bon latin, j’aime planter le décor, par touches successives. Il permet d’être concis sur l’essentiel, de raviner la fêlure et d’empêcher les bords de la cicatrice de se rejoindre, sauf dans l’infini des points qui la composent.
Tes livres, tes films, tes personnages cultes ?
Tout ce qui est multidimensionnel et se déplace simultanément sur plusieurs plans géométriques. J’apprécie ainsi Bernard Noël, Robert Desnos, Michel Foucault, ou Claude-Louis Combet parmi tant d’autres. Sur mes étagères intérieures, ils rejoignent Gaston Couté ou Michel Leiris.
Je reverrais sans compter des films comme L’Âge d’Or, de Luis Bunuel ou Viva la Muerte, d’Arrabal. Léo Ferré, Jean-Roger Caussimon, Jacques Debronckart ou Serge Utgé-Royo me tiennent compagnie depuis des décennies et arment mes violons intérieurs.
J’aime aussi faire danser ma hanche folle, celle que j’ai éclatée dans un accident de moto, sur une voix suave comme celle de Gene Vincent ou plus endiablée avec Zebda. J’aime frissonner avec Barbara. Et puis surtout la chaleur de mes potes de la Mouff., de la Compagnie du TourneZinc qui a produit un spectacle musical à partir de mon livre, avec une mise en scène de Claude Confortès. Tous ces gens habitent un peu quelque part en moi et y swinguent avec Boris Vian, Serge Reggiani ou Serge Gainsbourg.
Quelle est la question la plus stupide qu’on pourrait te poser ?
Ce sont surtout les réponses dont il faut craindre le pire…
Pourquoi aimes-tu les ânes ?
Par narcissisme ! Parce qu’ils ne mettent pas les sabots dans l’eau trouble, ni dans la flaque qui reflète leur tête. Un âne, ça a le sens de l’image !
Et la mer ?
Pour son écume insaisissable, pour ses abysses, pour l’insondable de l’homme souvenir de la mer, parce que, quelle que soit la latitude, on peut toujours voir un homme saoul venir de la mère.
Parce que la mer n’est pas docile comme un fleuve et déborde toujours de son lit, insoumise et indomptable. Même si la folie la frappe avec des chaînes, la mer se déchaîne comme elle veut. Alors, avec la folie, on couche dans son lit et on lui fait les petits qui trottent dans nos têtes, là où l’âme se fend en deux, bateau éventré sur la profondeur de l’insondable.
Et les mots sortent alors des doigts pour se coucher langoureusement sur le clavier…

 

HÉLÉNE BÉNARDEAU

BÉNARDEAU (Hélène)

BÉNARDEAU (Hélène)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

ilestmoinstardquetunepenses

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Hélène Bénardeau, ce n’’est pas le pseudo d’’une chroniqueuse. C’’est le nom d’’une belloprataine, devenue ligérienne, âgée de 41 ans. Mettant à profit le temps suspendu d’’un troisième épisode cancéreux, elle a abandonné la langue de Cervantes, qu’’elle enseigne au lycée, pour enfourcher Rossinante. Oh… juste pour une petite cavalcade facétieuse, en amazone, histoire de partager ses utopies, ses mutineries, ses ruses de Sioux, avec les femmes de sa tribu.

Le site (blog) de l’auteur…
http://lacrabahuteuse.fr

Autoportrait…
À la demande d’autoportrait, Hélène, considérant l’exercice trop nombrilisme (sic), a proposé ses réponses au questionnaire que nous avions proposé aux auteurs de la première heure de JFE dont elle fait partie (2011). Les voici…

Quel est votre trait de caractère majeur ?
Sévèrement atteinte d’Électronite libre.
Quelles sont vos qualités préférées chez un homme ?
La bienveillance. L’auto-dérision. L’intégrité.
Quelles sont vos qualités préférées chez une femme ?
La bienveillance. L’auto-dérision. L’intégrité.
Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur présence.
Quels sont vos principaux défauts ?
Trop péremptoire en phase passionnelle. J’espère que ce n’est pas incurable et que les coups pris sur la tête ou que les années qui passent me donneront l’antidote. Trop Saint-Bernard. Mais je me soigne. Je fume. Fumais. Refume.
Quelle est votre occupation préférée ?
Ramasser des bois flottés sur les plages et leur boutiquer une seconde existence avec les moyens du bord.
Quelle est votre idée du bonheur ?
Buller délestée de toute nostalgie, bien campée dans le présent, avec un amoureux qui râle en fond sonore après sa mayo qui ne prend pas, un chat sur le ventre qui roumione de bonheur sur mon transat en terrasse, un grillon qui se demande si il pointe à 19 ou 20h, des roses en pagaille sur la claie en osier, une carte postale de mes loulous qui barbottent en bord de mer posée sur le guéridon et Chet Baker qui funnyvalentine loin de sa fenêtre de malheur.
Quelle est votre idée de la misère, du malheur ?
Perdre un enfant. (au propre comme au figuré). Perdre son autonomie. S’oublier par amour. Se mélanger les pinceaux dans la hiérarchie des auxiliaires être et avoir.
Si vous n’étiez pas vous-même, qui aimeriez-vous être ?
Mon chat.
Où aimeriez-vous vivre ?
Je suis merveilleusement bien là où je vis. Mais je pourrais vivre dans bien des endroits, du moment qu’il y ait de l’eau à proximité.
Quelle est votre couleur favorite ?
Celle de la Loire.
Quelle est votre fleur favorite ?
La rose, mais la gogane, l’agapanthe, le lilas, le tiaré, les fleurs des champs la talonnent de bien près sur le podium.
Quel est votre animal préféré ?
Le chat, incontestablement.
Quels sont vos auteur(e)s préféré(e)s ?
Stefan Zweig, Gabriel Garcia Marquez, Vargas LLosa, Milena Agus, , Luis Sepulveda, Alessandro Barrico, Herman Hesse, Saint Ex… Il y en a trop. Depuis gosse, je suis aussi hypnotisée par les livres qui tournent autour de la Shoah.
Quels sont vos héros de fiction préférés ?
Le petit Prince.
Quelles sont vos héroïnes de fiction préférées ?
Mafalda.
Quels sont les derniers livres que vous ayez lus ?
La vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre
Ainsi mentent les hommes, de Kressman Taylor.
Les théorèmes du Port de la lune, de Bernard Manteau.
Personne, de Gwenaëlle Aubry.
Quels sont vos acteurs préférés ?
Philippe Noiret, Claude Rich, Albert Dupontel, Jacques Gamblin, Jacques Spiesser, Mickael Lonsdale, Massimo Troisi, Jeremy Irons…
Quelles sont vos actrices préférées ?
Romy Schneider, Annie Girardot, Jean Seberg, Ludmila Mickaël, Mélanie Laurent, Anne Consigny, Catherine Frot, Sandrine Kiberlain…
Quel(le)s sont vos metteurs en scène préféré(e)s ?
Agnès Jaoui , Zabou Breitman, Tim Burton, Clint Eastwood (même si le gars commence à me fatiguer), Albert Dupontel, Almodovar, Hitchcock,…
Quels sont vos films préférés ?
Le facteur,
de Michael Radford.
La vie des autres, de Florian Henckel Von Donnersmarck.
Les vestiges du jour, de James Ivory.
Et au milieu coule une rivière, de Robert Redford.
Dans ses yeux, de José Luis Campanella… trop long.
Quels sont vos chanteurs préférés ?
Euh non. Là, je n’y arrive pas. Mes goûts sont beaucoup trop éclectiques pour que j’en nomme en oubliant les autres (chanson française, classique et moderne, pop rock, latino, un peu de classique mais pas beaucoup, reggae, vieux coucous espagnols, jazz, jazz manouche, etc. Même en ne citant que les grands courants, je n’arriverais pas à mettre de hiérarchie !)
Quelles sont vos chanteuses préférées ?
Idem.
Quel(le)s sont vos musicien(ne)s préféré(e)s ?
Alberto Iglesias. Django Rheinart. Goran Bregovic, Erik Satie, etc.
Quels sont vos héros dans la vie réelle actuelle ?
Ceux qui ont encore l’insolence de rêver. Ceux qui osent être insolents tout court.
Quelles sont vos héroïnes dans la vie réelle actuelle ?
Idem.
Quels personnages de l’histoire aimez-vous le moins ?
Ceux qui ont tout fait dans le seul but d’y rester graver.
Quels sont vos héros dans l’histoire du monde ?
Robert Badinter, Nelson Mandela, les Justes… trop long.
Quelles sont vos héroïnes dans l’histoire du monde ?
Virginia Hall, Nelly Bly, Fridha Khalo, Helen Keller… trop long.
Quelles sont vos boissons et nourritures favorites ?
Le Madiran, le Tariquet premières grives, un p’tit Sauvignon avec une douzaine d’huîtres, les fruits de mer en général, le Coca-Cola (mais le vrai) l’eau qui pique, le chocolat, les fraises Tagada, les nounours guimauve, les pistaches, les tartines de pain frais beurrrrrrrrrées, les gambas, le foie gras, l’oeuf à la coque…
Que détestez-vous le plus ?
L’hypocrisie. La méchanceté. La bêtise
Quels sont les personnages historiques que vous détestez le plus ?
Les bourreaux. Les résistants de dernière minute qui sentent qu’ils vont être en retard pour la photo.
Quel est le fait d’actualité qui vous a le plus marqué ?
Les résultats du premier tour des présidentielles en 2002. La bête immonde me fait peur. Elle rampe toujours.
Quel est le don naturel dont vous voudriez être doté(e) ?
Avoir l’oreille absolue pour pouvoir jouer d’un instrument sans passer par la case solfège !
Comment aimeriez-vous mourir ?
Sans regrets.
Quel est votre état d’esprit présent ?
Je suis comme un suricate converti au boudhisme. Je m’inquiète tranquillement.
Pour quelles fautes avez-vous le plus de tolérance ?
Pour celles dont je connais les racines.
Quelle est votre citation favorite ?
Une parmi d’autres : « Vous pouvez vous désoler que les roses aient des épines, mais vous pouvez aussi vous réjouir que les épines aient des roses. » (Tom Wilsom) Mais j’avoue que le : « Il y a des métastases qui se perdent » desprogien m’échappe assez souvent.
Quels sont vos pays préférés ?
Aucun. J’adore le mien, mais j’ai trouvé du charme à tous ceux que j’ai pu visiter.
Où écrivez-vous ?
Dans mon lit ou près du feu ou dans mon jardin.
Quand écrivez-vous ?
N’importe quand.
Avez-vous des manies quand vous écrivez ?
Non. À part celle d’oublier  régulièrement de boire mon café tant qu’il est chaud et celle de fumer beaucoup trop.
Que représente pour vous l’écriture ?
La Mary Poppins la plus efficace du monde pour faire le ménage.
La façon la plus spontanée pour moi de communiquer.
Un bouclier contre les tsunamis émotifs.
Un stratagème pour obliger ma cervelle à tourner moins vite.
Une cordée qui permet aux autres d’escalader ma face nord sans être trop chagrins.

FRANÇOIS AUSSANAIRE

AUSSANAIRE (François)

AUSSANAIRE (François)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

ledernierrefugedesgensdemerloupyestulecoureurdesgrevesileavendre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
François Aussanaire est né en 1962.
Breton de Nantes, des Côtes-d’Armor et de Belle-Isle, il a publié deux romans et des recueils de nouvelles noires, ironiques et maritimes.

Autoportrait…
Il n’est sans doute pas d’exercice plus difficile que celui qui consiste à parler de soi, de son parcours, de ses goûts, quand on a précisément pour habitude de raconter les autres.
Mais peut-être pourrais-je quand même dire que j’aurais aimé :
. naître en 1970 parce que 69 aurait été une année érotique ;
. avoir eu 20 ans en 1968 (bien que chronologiquement ce soit assez peu concevable) même si cette année là, le printemps fut court et l’automne bien long.
. être Robinson Crusoé, mais seul sur mon île, car à deux nous aurions été trop nombreux ;
. exercer la profession, exaltante mais pauvre en débouchés, de découvreur d’îles désertes ;
. avoir l’imagination de Jules Verne et d’Egard A. Poe ;
. avoir le sens du récit et le trait de crayon de François Bourgeon.
Et que finalement :
. je suis né en 1962, année certes moins charnelle mais où il s’est finalement passé deux ou trois choses admirables ;
. sur les îles que je fréquente assidument, je supporte difficilement beaucoup trop d’importuns qui n’ont rien à y faire ;
. j’exerce le métier, hélas nécessaire mais enthousiasmant, de cadre de direction dans l’habitat social ;
. je raconte des histoires sans prétention sur la vie et la mort de ceux qui auraient sans doute mieux fait d’être seuls au monde.
Je pourrais également dire que :
. Nantais de naissance, Costarmoricain d’adoption depuis plus de 25 ans et Bellilois de cœur depuis toujours, je suis une sorte de breton (tendance canal historique) multi facettes.
. J’aime :
– observer et raconter la mer vue de la côte et la côte vue de la mer, ceux que la mer attire, fascine, fait vivre et parfois mourir ;
– m’asseoir dans les dunes et regarder les vagues ;
– lire Merle ou Chamoiseau, Stevenson ou Thompson et plus encore Steinbeck et Charles Williams, sans oublier, bien sûr, les nouvellistes (F.Brown, Hémingway, Maupassant, Vilard, Pouy et tant d’autres) ;
– l’humour désespéré des Idées noires de Franquin ;
– l’humanité bourrue de Cavanna ;
– les ciels de Turner et les nus de Magritte ;
– écouter Miles, Santana, Clapton ou Weather Report ;
– cultiver un goût prononcé pour la mélancolie, état des plus délectables ;
– manier le second degré et l’ironie grinçante pour contrebalancer la noirceur de certains de mes écrits ;
– le fait de n’avoir pas ici la place de citer tout ce que je déteste.
Alors…
Écrivain ? Ce serait bien immodeste de le dire et plus encore de le penser.
Nouvelliste ? Assurément ! Fortement revendiqué par goût et par esprit de défense d’un genre trop mésestimé.
Romancier ? Sans doute, de fraîche date mais de plus en plus.
Un raconteur d’histoires, tout simplement.
Voila ce que j’aurais pu dire, et bien d’autres choses encore, si je n’avais pas tant de mal à parler de moi.

 

DANIELLE AKAKPO

AKAKPO (Danielle)

AKAKPO (D.)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

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Quelques mots sur l’auteur…
Danielle Akakpo est Stéphanoise.
Cadre administratif, éprise de lecture et d’écriture, elle s’est longtemps adonnée à cette dernière passion dans le plus grand secret.
Elle puise ses personnages, ses anecdotes dans la vie de tous les jours pour ensuite broder sur eux à plaisir.

Autoportrait…
Trop modeste pour vous parler de moi et de mes écrits (ces derniers reflétant à coup sûr ma personnalité, vérité de Lapalisse !), je vous ferai plutôt le portrait de celle que les habitués du forum Maux d’Auteurs ont baptisée La dame à la cuillère !
On la dit douce, patiente, gentille ; mais elle peut se montrer agressive, pressée au point de tomber dans l’étourderie et parfois très méchante. Pour la méchanceté, il faut vraiment qu’elle fasse un gros effort mais elle y travaille énormément et progresse. On lui trouve de l’humour ; il lui arrive de sombrer dans l’ironie vacharde ou la franche rigolade. Attention, lorsqu’elle rit très fort, il se peut que ce soit pour cacher quelques larmes.
Son inspiration, elle la trouve dans son entourage, dans les petits riens de la vie de tous les jours, les faits divers qu’elle se plaît à triturer, enjoliver, noircir, bref autour desquels elle se plaît à broder, bien que dans son cas ce mot soit mal choisi compte tenu de son aversion de toujours pour les travaux d’aiguille…
Elle n’a pas l’esprit de compétition et n’apprécie pas beaucoup les concours. Par contre, elle trouve son bonheur dans les jeux d’écriture, riches d’enseignements et facteurs de progrès. Elle préfère se dire auteur plutôt qu’écrivain qui a pour elle un côté pro qu’elle ne revendique pas. Si elle écrit, c’est par plaisir, par besoin d’aller au bout d’un rêve mis en sommeil par le manque de temps, la vie professionnelle et familiale. Et pour le plaisir incomparable de l’échange et du partage.
Fan de nouvelles, publiées ici et là et dans moult recueils collectifs (et de polars en tant que lectrice), elle a aussi tâté du roman.
Elle avoue un petit faible pour D’Amour et d’Oseille, sa publication la plus récente chez JFE.