
AUSSANAIRE (François)
Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :





Quelques mots sur l’auteur…
François Aussanaire est né en 1962.
Breton de Nantes, des Côtes-d’Armor et de Belle-Isle, il a publié deux romans et des recueils de nouvelles noires, ironiques et maritimes.
Autoportrait…
Il n’est sans doute pas d’exercice plus difficile que celui qui consiste à parler de soi, de son parcours, de ses goûts, quand on a précisément pour habitude de raconter les autres.
Mais peut-être pourrais-je quand même dire que j’aurais aimé :
. naître en 1970 parce que 69 aurait été une année érotique ;
. avoir eu 20 ans en 1968 (bien que chronologiquement ce soit assez peu concevable) même si cette année là, le printemps fut court et l’automne bien long.
. être Robinson Crusoé, mais seul sur mon île, car à deux nous aurions été trop nombreux ;
. exercer la profession, exaltante mais pauvre en débouchés, de découvreur d’îles désertes ;
. avoir l’imagination de Jules Verne et d’Egard A. Poe ;
. avoir le sens du récit et le trait de crayon de François Bourgeon.
Et que finalement :
. je suis né en 1962, année certes moins charnelle mais où il s’est finalement passé deux ou trois choses admirables ;
. sur les îles que je fréquente assidument, je supporte difficilement beaucoup trop d’importuns qui n’ont rien à y faire ;
. j’exerce le métier, hélas nécessaire mais enthousiasmant, de cadre de direction dans l’habitat social ;
. je raconte des histoires sans prétention sur la vie et la mort de ceux qui auraient sans doute mieux fait d’être seuls au monde.
Je pourrais également dire que :
. Nantais de naissance, Costarmoricain d’adoption depuis plus de 25 ans et Bellilois de cœur depuis toujours, je suis une sorte de breton (tendance canal historique) multi facettes.
. J’aime :
– observer et raconter la mer vue de la côte et la côte vue de la mer, ceux que la mer attire, fascine, fait vivre et parfois mourir ;
– m’asseoir dans les dunes et regarder les vagues ;
– lire Merle ou Chamoiseau, Stevenson ou Thompson et plus encore Steinbeck et Charles Williams, sans oublier, bien sûr, les nouvellistes (F.Brown, Hémingway, Maupassant, Vilard, Pouy et tant d’autres) ;
– l’humour désespéré des Idées noires de Franquin ;
– l’humanité bourrue de Cavanna ;
– les ciels de Turner et les nus de Magritte ;
– écouter Miles, Santana, Clapton ou Weather Report ;
– cultiver un goût prononcé pour la mélancolie, état des plus délectables ;
– manier le second degré et l’ironie grinçante pour contrebalancer la noirceur de certains de mes écrits ;
– le fait de n’avoir pas ici la place de citer tout ce que je déteste.
Alors…
Écrivain ? Ce serait bien immodeste de le dire et plus encore de le penser.
Nouvelliste ? Assurément ! Fortement revendiqué par goût et par esprit de défense d’un genre trop mésestimé.
Romancier ? Sans doute, de fraîche date mais de plus en plus.
Un raconteur d’histoires, tout simplement.
Voila ce que j’aurais pu dire, et bien d’autres choses encore, si je n’avais pas tant de mal à parler de moi.

AKAKPO (D.)
Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

Quelques mots sur l’auteur…
Danielle Akakpo est Stéphanoise.
Cadre administratif, éprise de lecture et d’écriture, elle s’est longtemps adonnée à cette dernière passion dans le plus grand secret.
Elle puise ses personnages, ses anecdotes dans la vie de tous les jours pour ensuite broder sur eux à plaisir.
Autoportrait…
Trop modeste pour vous parler de moi et de mes écrits (ces derniers reflétant à coup sûr ma personnalité, vérité de Lapalisse !), je vous ferai plutôt le portrait de celle que les habitués du forum Maux d’Auteurs ont baptisée La dame à la cuillère !
On la dit douce, patiente, gentille ; mais elle peut se montrer agressive, pressée au point de tomber dans l’étourderie et parfois très méchante. Pour la méchanceté, il faut vraiment qu’elle fasse un gros effort mais elle y travaille énormément et progresse. On lui trouve de l’humour ; il lui arrive de sombrer dans l’ironie vacharde ou la franche rigolade. Attention, lorsqu’elle rit très fort, il se peut que ce soit pour cacher quelques larmes.
Son inspiration, elle la trouve dans son entourage, dans les petits riens de la vie de tous les jours, les faits divers qu’elle se plaît à triturer, enjoliver, noircir, bref autour desquels elle se plaît à broder, bien que dans son cas ce mot soit mal choisi compte tenu de son aversion de toujours pour les travaux d’aiguille…
Elle n’a pas l’esprit de compétition et n’apprécie pas beaucoup les concours. Par contre, elle trouve son bonheur dans les jeux d’écriture, riches d’enseignements et facteurs de progrès. Elle préfère se dire auteur plutôt qu’écrivain qui a pour elle un côté pro qu’elle ne revendique pas. Si elle écrit, c’est par plaisir, par besoin d’aller au bout d’un rêve mis en sommeil par le manque de temps, la vie professionnelle et familiale. Et pour le plaisir incomparable de l’échange et du partage.
Fan de nouvelles, publiées ici et là et dans moult recueils collectifs (et de polars en tant que lectrice), elle a aussi tâté du roman.
Elle avoue un petit faible pour D’Amour et d’Oseille, sa publication la plus récente chez JFE.
ISBN : 978-2-36336-110-3
PAGES : 454
FORMAT : 200 x 145
PARUTION : 01/2014
COLLECTION : Figures
PRIX : 22 €
LIVRE INDISPONIBLE
RÉSUMÉ
Joël Luguern ne s’en cache pas : pour écrire cette biographie, il s’est largement appuyé sur les rapports et procès-verbaux rédigés par la Police Judiciaire. En effet, même si cela s’est peu su, la justice s’est, un temps, intéressée de très près à Pierre Barouh. L’enquête fut confiée au commissaire Bon- neuil qui, pour qu’elle soit rondement menée, s’était attaché les services de deux as (le mot est de lui) de la PJ : les inspecteurs Gérard Brettes et Didier Guillemin.
Nonobstant leurs compétences professionnelles, la vie étant ce qu’elle est, l’affaire connut un étonnant rebondissement. Ce fut alors au juge d’instruction Alexis-Bernard Courbet de mener, des années plus tard, une autre enquête, assisté pour ce faire par Mimi, son épouse, professeur d’éducation physique dans un collège public mais détective privée dans l’âme. Leur aide fut également très précieuse pour la rédaction de ce livre.
De pistes prometteuses en indices irréfutables sur le lascar (autre mot du commissaire), d’interrogatoires serrés en témoignages recueillis, de Saint-Émi-lion au bocage vendéen, du Petit Journal de Montparnasse à la Salle des Fêtes des Herbiers, des campagnes cambodgiennes au Grand Nord canadien, ces deux binômes sont allés, à des années d’intervalle, de découvertes en révélations.
Ils apprirent évidemment beaucoup sur Pierre Barouh. Ils en apprirent tant qu’ils en apprirent aussi beaucoup sur la vie.
À leurs dépens ? Non, pas vraiment… Disons même… ou plutôt non, ne disons rien. Laissons le lecteur aller à son tour de découvertes en révélations…
Quant au commissaire Bonneuil, aujourd’hui à la retraite, il déplorera jus-qu’à la fin de ses jours que cette enquête, « son » enquête, l’enquête de sa vie, ne figurera jamais (et pour cause !…) dans une Anthologie des enquêtes judiciaires les plus extraordinaires. C’est regrettable, certes, mais c’est ainsi.
C’est ainsi, certes. Mais il n’empêche : la publication de cette biographie est quand même pour lui la plus réjouissante des consolations.
L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.
112/LIRE UN EXTRAIT

ISBN : 978-2-36336-101-1
PAGES : 100
FORMAT : 210 x 210
PARUTION : 10/2013
COLLECTION : Images & mots
PRIX : 25 €
PRIX DU LIVRE DÉSTOCKÉ : 12 €
INFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT
RÉSUMÉ
Si les poètes sont plutôt enclins à manier la métaphore, Nemesio Sánchez a un talent, celui de faire passer la beauté de son inspiration en appelant les choses par leur nom. Certains le taxeront de maléfique, d’autres accoleront à ses textes des termes connotés de l’indécence : stupre, fornication, malséance, voyeurisme, vice. Les substantifs peu flatteurs ne manquent pas dans le langage commun pour qualifier cette chose « que l’on ne saurait voir » : les préliminaires et l’accouplement de deux êtres qui s’aiment.
Nemesio Sánchez n’est pourtant qu’un barde – dont il a d’ailleurs l’apparence : il chante l’amour, l’amour physique, celui dont on n’ose parler malgré les airs faussement libérés que se donne notre époque. Car quoi que l’on dise, cette époque est encore soumise à la chape de plomb, aux voiles de pudeur mal placée que lui ont imposé des siècles de dissimulation, d’hypocrisie, voire de répression pure et simple. Et curieusement, la pornographie, si décriée par tous ceux qui veulent nous imposer une chasteté mal placée, est l’une des industries les plus florissantes de notre temps. Elle est consommée en cachette et rivalise en vulgarité.
Bien que la poésie de Nemesio Sánchez résonne parfois de mots d’une réelle crudité, son œuvre adopte une démarche diamétralement opposée à cette expression dénaturée du désir sexuel. Son art dépouillé, sa poésie, évoque les plus belles émotions que puisse connaître un être humain et nous touche dans ce que nous avons de plus profond en nous.
En contrepoint à la force des mots, il fallait le talent de l’artiste Michel Devillers, dont les peintures répondent paradoxalement avec force et fragilité à l’univers corporel du poète.
Passionné par la nature et la vie, Michel Devillers crée puissamment, et de cette création naît une œuvre teintée d’un érotisme violent, douloureux et tourmenté. Dans l’expression de ses personnages se lit en filigrane la détresse parfois, l’amour toujours. Dans la froideur de la nudité se cachent une chaleur et une sensualité déroutantes.
Deux artistes hypersensibles en quête constante d’élévation vers le corps offert de la femme. (Bernard Godefroid)
L’AUTEUR
Voir la fiche descriptive de Nemesio Sanchez.
Voir la fiche descriptive de Michel Devillers.
ISBN : 978-2-36336-099-1
PAGES : 178
FORMAT : 200 x 140
PARUTION : 09/2013
COLLECTION : Variations nomades
PRIX : 16 €
LIVRE INDISPONIBLE
RÉSUMÉ
Voir Naples et mourir… dit l’adage.
Car quelles beautés pourraient la surpasser ? Nous combler davantage ? J’ai beaucoup parcouru le monde, promené mes pas et ma curiosité dans plus de quarante pays, répartis sur quatre continents. Naples n’a rien à envier aux sites les plus grands. Son histoire, sa richesse culturelle et son âme vibrante en font pour moi un lieu essentiel. (…)
En septembre 2012 , Élisa Dalmasso découvre Naples et tombe sous le charme de cette ville envoûtante au riche patrimoine culturel. Elle relate ici, dans son journal de voyage, sa familiarisation progressive avec la cité parthénopéenne, son histoire, ses légendes et ses richesses artistiques mais aussi sa population particulièrement chaleureuse.
Un bel hommage à une ville souvent méconnue et injustement discréditée qui donne envie de faire ses bagages et de partir en voyage.
L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.
099/LIRE UN EXTRAIT
ISBN : 978-2-36336-073-1
PAGES : 184
FORMAT : 200 x 140
PARUTION : 02/2013
COLLECTION : Variations nomades
PRIX : 17 €

INFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT
RÉSUMÉ
Il a suffi du premier, du tout premier voyage. J’avais vingt ans et je suivais, un peu inconsciente, un peu idéaliste, un peu rêveuse, mon ami. Il m’avait prévenue : ça ne serait pas si simple. Nous allions en Inde, il y aurait le monde, la chaleur et tout le reste. Je ne voyais pas où était le problème. Je le sus dès que je mis un pied hors de l’aéroport ! Ce fut un chambardement de tous les diables qui me fit perdre mes repères de petite française. Secouée, désorientée, émerveillée, je crois que je n’ai pas saisi tout ce que j’ai vécu durant ce mois là-bas. Parce qu’en théorie, il est toujours simple d’analyser et de comprendre les différences. Mais concrètement, que sait-on de l’Autre dont on connaît si peu la culture, le mode de vie et le vécu ?
Je fus sous le charme ; je fus écorchée aussi.
Plus de vingt années ont passé. J’ai parcouru les continents, j’ai rencontré des femmes, des hommes, beaucoup d’enfants, des détresses et des bouts de monde sublimes. Je fus accueillie, oh ! combien de fois ! Il suffit d’un regard parfois.
Ces quelques pas livrés ici d’Est en Ouest, du Nord au Sud, sont, au final, au cœur du dénuement de l’inconnu, autant de rencontres de l’Autre qu’une découverte de soi. Riche d’autres points de vue, d’autres points de vie.
L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.
077/LIRE UN EXTRAIT
ISBN : 978-2-36336-067-0
PAGES : 96
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 11/2012
COLLECTION : Zone franche
PRIX : 10,90 €
LIVRE INDISPONIBLE
RÉSUMÉ
Je me souviens de ce premier jour, si lumineux.
Le seul beau jour peut-être.
Le parfum affolant des grands pins sous un ciel virant lentement à l’oranger. Et tout au centre de la petite clairière, la maison landaise, blanche, basse, faussement séduisante, déjà pleine de rancœurs. « La maison de vos rêves » avait claironné l’agent immobilier d’une voix vulgaire, fausse note dans le concert des cigales qui chantaient tout autour de nous.
Je me souviens aussi de leurs chants triomphants. Le soir tombait mais les derniers rayons du soleil caressaient encore les plus hautes branches. Dans cette ultime et trompeuse flambée, les insectes stridulaient comme pour fêter notre arrivée. (…)
Une famille parisienne change de vie pour venir s’installer dans les landes de Gascogne près de Bordeaux. Mais ce nouveau départ ne prend pas le chemin espéré et, sous les pins noirs de la Haute-Lande, l’automne tourne vite à l’orage en révélant au grand jour les blessures d’un passé douloureux.
L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.
068/LIRE UN EXTRAIT
ISBN : 978-2-36336-051-9
PAGES : 120
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 09/2012
COLLECTION : Variations nomades
PRIX : 14,90 €

INFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT
RÉSUMÉ
Voyager en Asie ? Une grande première pour quelqu’un qui n’a jamais juré que par la Grèce et l’Italie. Pourquoi aller trop loin quand tout est venu de si prés. Et puis, on se laisse convaincre. Je suis parti. Pendant une quinzaine de jours, j’ai circulé avec une bande d’amis entre Thaïlande, Vietnam et Cambodge, entre le Bouddha doré, la Baie d’Along et les temples d’Angkor. Je n’ai pas tenu un journal de voyage, première journée,… deuxième journée, etc. J’ai noté des impressions que j’ai ensuite rassemblées en plusieurs voyages symboliques, sept au total. Cherchez l’erreur, le septième traite des dieux et des temples. Pourquoi « symbolique » ? J’ai voulu laisser mes idées, mes pensées, mes passions se laisser guider par des cultures qui m’étaient totalement étrangères. J’ai voulu que les cultures, les architectures, les gens et leur monde, celui des villes et celui des campagnes viennent heurter les habitudes de penser et de sentir bien établies dans mon esprit et mes sentiments. Les rues de Bangkok ou de Phnom-Penh sont colorées ? Elles sont aussi surmontées sans cesse de fils noirs, formant noeuds et tissages, entravant le ciel, menaçant la terre. L’eau est partout ? Elle est croupissante et sublime tout à la fois, flaques des rues, miroirs tranquilles des rizières, mystères des reflets crépusculaires ! Les Dieux, sont partout dans les misérables autels des taudis misérables et dans la châsse immense où l’or dont est fait le Bouddha luit dans une pénombre sublime. Ces moments qui emportent l’esprit et les sens, beaucoup les ont partagés. On peut leur attribuer quelques photos. On doit surtout les dire comme ils viennent et se rèvent, émergeant d’un temple vietnamien, d’un bayon khmer ou des maisons bordant un canal à Bangkok.
L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.
052/LIRE UN EXTRAIT
ISBN : 978-2-36336-036-6
PAGES : 238
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 12/2011
COLLECTION : Variations nomades
PRIX : 16,90 €
PRIX DU LIVRE DÉSTOCKÉ : 8 €

INFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT
RÉSUMÉ
Volontiers désigné comme le poète à bicyclette, Édouard de Perrodil, rédacteur-cycliste au Petit Journal et au Figaro, était, à l’instar de Jarry, un inconditionnel de la « petite reine ». On lui doit d’autres ouvrages sur ses pérégrinations cyclistes dont le très remarqué Vélo ! Toro ! De Paris à Madrid à bicyclette, en 1893.
À travers les cactus, le récit de sa traversée de l’Algérie en duo, à la fin du XIXe siècle, est intéressant à plus d’un titre. D’abord, par le côté sportif et la performance indiscutable consistant à parcourir le pays d’ouest en est, dans le sirocco et la chaleur étouffante de la campagne et des plateaux algériens, sur des machines qui étaient loin à l’époque d’avoir les atouts de nos bicyclettes contemporaines. Ensuite, par le côté pittoresque, exotique. Première traversée de l’Algérie en 1895 par deux Occidentaux, ce récit, met en scène deux individus atypiques : Van Marke, jeune belge atteint d’une foudroyante métamorphose (il devient alors totalement amorphe) dès qu’il descend de machine, et son mentor Édouard de Perrodil, espèce de reporter-gentleman à bicyclette, catholique et bien élevé, qui nous fait découvrir une Algérie où les colons sont légion et l’indigène encore loin d’avoir acquis l’estime à laquelle il pourrait prétendre. Enfin, l’ouvrage a beau être un récit d’aventures divertissant, c’est aussi un récit avec la vision étroite et peu reluisante d’un métropolitain découvrant l’indigène arabe dans la France coloniale. Et même si lon reconnaît à Perrodil ses diverses qualités d’aventurier et de littérateur voyageur, on ne peut que regretter sa vision teintée d’un antisémitisme détestable et d’un racisme primaire face à l’Arabe autochtone , certains passages, avec notre vision éclairée d’Européen du XXIe siècle, pouvant sembler d’une impardonnable légèreté.
C’est donc à double titre que ce livre est un document intéressant : il ravira à la fois les amoureux de la « petite reine», les amateurs de voyages originaux au long cours et ceux qui estiment qu’un récit, fût-il, d’un vélocipédiste naguère célébré, peut parfois en dire long sur les murs et les idées d’une époque révolue.
037/LIRE UN EXTRAIT
ISBN : 978-2-36336-012-0
PAGES : 108
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 02/2011
COLLECTION : Diableries
PRIX : 11,90 €
PRIX DU LIVRE DÉSTOCKÉ : 6 €

INFOS SUR
VOS POSSIBILITÉS
DE RÈGLEMENT
RÉSUMÉ
La Fille de Dieu que je présente aujourd’hui au public, n’est point tout à fait l’ouvrage de l’imagination. Cette Fille a existé dans les Pyrénées. Je la fais paraître sur un plus grand théâtre ; je la fais lutter contre un homme riche et vicieux , et même contre l’amour qu’elle ressentait pour lui. Qu’on ne me reproche pas de rappeler des scènes révolutionnaires, de réveiller des souvenirs douloureux. Pourquoi ne le ferais-je pas ? Ne sommes-nous pas entourés de gens insensés, qui regrettent où désirent ce temps affreux. Eux seuls trouvent mauvais qu’on en parle, ils craignent qu’on ne divulgue la pensée de leur coeur, c’est précisément parce qu’ils ont cette frayeur que nous devons en parler et en parler si haut que les méchants soient forcés de laisser avorter leurs projets. (Claire Destay)
L’AUTEUR
Claire Destay, romancière et nouvelliste totalement disparue de la scène littéraire, avec ce roman historique publiée en 1821 sous le pseudonyme de Mme B.
, nous convie dans la sombre période qui précéda et suivit la Révolution Française. Dans un climat radicalement antireligieux, on y égorge, massacre, brûle et décapite à tour de bras. Louis XVI, lui-même, condamné par la Convention et emprisonné dans les geôles de la Tour du Temple y est mis en scène avec son illustre famille.
Version dix-huitième de l’amour à mort, la pureté de Marie, proclamée Fille de Dieu, offre un contraste étonnant avec la beauté du Diable de Céoli, son cruel prétendant.
La Fille de Dieu ou l’Héroïne des Pyrénées, n’avait jamais été réédité.
014/LIRE UN EXTRAIT