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HÉLÉNE BÉNARDEAU

BÉNARDEAU (Hélène)

BÉNARDEAU (Hélène)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

ilestmoinstardquetunepenses

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Hélène Bénardeau, ce n’’est pas le pseudo d’’une chroniqueuse. C’’est le nom d’’une belloprataine, devenue ligérienne, âgée de 41 ans. Mettant à profit le temps suspendu d’’un troisième épisode cancéreux, elle a abandonné la langue de Cervantes, qu’’elle enseigne au lycée, pour enfourcher Rossinante. Oh… juste pour une petite cavalcade facétieuse, en amazone, histoire de partager ses utopies, ses mutineries, ses ruses de Sioux, avec les femmes de sa tribu.

Le site (blog) de l’auteur…
http://lacrabahuteuse.fr

Autoportrait…
À la demande d’autoportrait, Hélène, considérant l’exercice trop nombrilisme (sic), a proposé ses réponses au questionnaire que nous avions proposé aux auteurs de la première heure de JFE dont elle fait partie (2011). Les voici…

Quel est votre trait de caractère majeur ?
Sévèrement atteinte d’Électronite libre.
Quelles sont vos qualités préférées chez un homme ?
La bienveillance. L’auto-dérision. L’intégrité.
Quelles sont vos qualités préférées chez une femme ?
La bienveillance. L’auto-dérision. L’intégrité.
Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur présence.
Quels sont vos principaux défauts ?
Trop péremptoire en phase passionnelle. J’espère que ce n’est pas incurable et que les coups pris sur la tête ou que les années qui passent me donneront l’antidote. Trop Saint-Bernard. Mais je me soigne. Je fume. Fumais. Refume.
Quelle est votre occupation préférée ?
Ramasser des bois flottés sur les plages et leur boutiquer une seconde existence avec les moyens du bord.
Quelle est votre idée du bonheur ?
Buller délestée de toute nostalgie, bien campée dans le présent, avec un amoureux qui râle en fond sonore après sa mayo qui ne prend pas, un chat sur le ventre qui roumione de bonheur sur mon transat en terrasse, un grillon qui se demande si il pointe à 19 ou 20h, des roses en pagaille sur la claie en osier, une carte postale de mes loulous qui barbottent en bord de mer posée sur le guéridon et Chet Baker qui funnyvalentine loin de sa fenêtre de malheur.
Quelle est votre idée de la misère, du malheur ?
Perdre un enfant. (au propre comme au figuré). Perdre son autonomie. S’oublier par amour. Se mélanger les pinceaux dans la hiérarchie des auxiliaires être et avoir.
Si vous n’étiez pas vous-même, qui aimeriez-vous être ?
Mon chat.
Où aimeriez-vous vivre ?
Je suis merveilleusement bien là où je vis. Mais je pourrais vivre dans bien des endroits, du moment qu’il y ait de l’eau à proximité.
Quelle est votre couleur favorite ?
Celle de la Loire.
Quelle est votre fleur favorite ?
La rose, mais la gogane, l’agapanthe, le lilas, le tiaré, les fleurs des champs la talonnent de bien près sur le podium.
Quel est votre animal préféré ?
Le chat, incontestablement.
Quels sont vos auteur(e)s préféré(e)s ?
Stefan Zweig, Gabriel Garcia Marquez, Vargas LLosa, Milena Agus, , Luis Sepulveda, Alessandro Barrico, Herman Hesse, Saint Ex… Il y en a trop. Depuis gosse, je suis aussi hypnotisée par les livres qui tournent autour de la Shoah.
Quels sont vos héros de fiction préférés ?
Le petit Prince.
Quelles sont vos héroïnes de fiction préférées ?
Mafalda.
Quels sont les derniers livres que vous ayez lus ?
La vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre
Ainsi mentent les hommes, de Kressman Taylor.
Les théorèmes du Port de la lune, de Bernard Manteau.
Personne, de Gwenaëlle Aubry.
Quels sont vos acteurs préférés ?
Philippe Noiret, Claude Rich, Albert Dupontel, Jacques Gamblin, Jacques Spiesser, Mickael Lonsdale, Massimo Troisi, Jeremy Irons…
Quelles sont vos actrices préférées ?
Romy Schneider, Annie Girardot, Jean Seberg, Ludmila Mickaël, Mélanie Laurent, Anne Consigny, Catherine Frot, Sandrine Kiberlain…
Quel(le)s sont vos metteurs en scène préféré(e)s ?
Agnès Jaoui , Zabou Breitman, Tim Burton, Clint Eastwood (même si le gars commence à me fatiguer), Albert Dupontel, Almodovar, Hitchcock,…
Quels sont vos films préférés ?
Le facteur,
de Michael Radford.
La vie des autres, de Florian Henckel Von Donnersmarck.
Les vestiges du jour, de James Ivory.
Et au milieu coule une rivière, de Robert Redford.
Dans ses yeux, de José Luis Campanella… trop long.
Quels sont vos chanteurs préférés ?
Euh non. Là, je n’y arrive pas. Mes goûts sont beaucoup trop éclectiques pour que j’en nomme en oubliant les autres (chanson française, classique et moderne, pop rock, latino, un peu de classique mais pas beaucoup, reggae, vieux coucous espagnols, jazz, jazz manouche, etc. Même en ne citant que les grands courants, je n’arriverais pas à mettre de hiérarchie !)
Quelles sont vos chanteuses préférées ?
Idem.
Quel(le)s sont vos musicien(ne)s préféré(e)s ?
Alberto Iglesias. Django Rheinart. Goran Bregovic, Erik Satie, etc.
Quels sont vos héros dans la vie réelle actuelle ?
Ceux qui ont encore l’insolence de rêver. Ceux qui osent être insolents tout court.
Quelles sont vos héroïnes dans la vie réelle actuelle ?
Idem.
Quels personnages de l’histoire aimez-vous le moins ?
Ceux qui ont tout fait dans le seul but d’y rester graver.
Quels sont vos héros dans l’histoire du monde ?
Robert Badinter, Nelson Mandela, les Justes… trop long.
Quelles sont vos héroïnes dans l’histoire du monde ?
Virginia Hall, Nelly Bly, Fridha Khalo, Helen Keller… trop long.
Quelles sont vos boissons et nourritures favorites ?
Le Madiran, le Tariquet premières grives, un p’tit Sauvignon avec une douzaine d’huîtres, les fruits de mer en général, le Coca-Cola (mais le vrai) l’eau qui pique, le chocolat, les fraises Tagada, les nounours guimauve, les pistaches, les tartines de pain frais beurrrrrrrrrées, les gambas, le foie gras, l’oeuf à la coque…
Que détestez-vous le plus ?
L’hypocrisie. La méchanceté. La bêtise
Quels sont les personnages historiques que vous détestez le plus ?
Les bourreaux. Les résistants de dernière minute qui sentent qu’ils vont être en retard pour la photo.
Quel est le fait d’actualité qui vous a le plus marqué ?
Les résultats du premier tour des présidentielles en 2002. La bête immonde me fait peur. Elle rampe toujours.
Quel est le don naturel dont vous voudriez être doté(e) ?
Avoir l’oreille absolue pour pouvoir jouer d’un instrument sans passer par la case solfège !
Comment aimeriez-vous mourir ?
Sans regrets.
Quel est votre état d’esprit présent ?
Je suis comme un suricate converti au boudhisme. Je m’inquiète tranquillement.
Pour quelles fautes avez-vous le plus de tolérance ?
Pour celles dont je connais les racines.
Quelle est votre citation favorite ?
Une parmi d’autres : « Vous pouvez vous désoler que les roses aient des épines, mais vous pouvez aussi vous réjouir que les épines aient des roses. » (Tom Wilsom) Mais j’avoue que le : « Il y a des métastases qui se perdent » desprogien m’échappe assez souvent.
Quels sont vos pays préférés ?
Aucun. J’adore le mien, mais j’ai trouvé du charme à tous ceux que j’ai pu visiter.
Où écrivez-vous ?
Dans mon lit ou près du feu ou dans mon jardin.
Quand écrivez-vous ?
N’importe quand.
Avez-vous des manies quand vous écrivez ?
Non. À part celle d’oublier  régulièrement de boire mon café tant qu’il est chaud et celle de fumer beaucoup trop.
Que représente pour vous l’écriture ?
La Mary Poppins la plus efficace du monde pour faire le ménage.
La façon la plus spontanée pour moi de communiquer.
Un bouclier contre les tsunamis émotifs.
Un stratagème pour obliger ma cervelle à tourner moins vite.
Une cordée qui permet aux autres d’escalader ma face nord sans être trop chagrins.

FRANÇOIS AUSSANAIRE

AUSSANAIRE (François)

AUSSANAIRE (François)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

ledernierrefugedesgensdemerloupyestulecoureurdesgrevesileavendre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
François Aussanaire est né en 1962.
Breton de Nantes, des Côtes-d’Armor et de Belle-Isle, il a publié deux romans et des recueils de nouvelles noires, ironiques et maritimes.

Autoportrait…
Il n’est sans doute pas d’exercice plus difficile que celui qui consiste à parler de soi, de son parcours, de ses goûts, quand on a précisément pour habitude de raconter les autres.
Mais peut-être pourrais-je quand même dire que j’aurais aimé :
. naître en 1970 parce que 69 aurait été une année érotique ;
. avoir eu 20 ans en 1968 (bien que chronologiquement ce soit assez peu concevable) même si cette année là, le printemps fut court et l’automne bien long.
. être Robinson Crusoé, mais seul sur mon île, car à deux nous aurions été trop nombreux ;
. exercer la profession, exaltante mais pauvre en débouchés, de découvreur d’îles désertes ;
. avoir l’imagination de Jules Verne et d’Egard A. Poe ;
. avoir le sens du récit et le trait de crayon de François Bourgeon.
Et que finalement :
. je suis né en 1962, année certes moins charnelle mais où il s’est finalement passé deux ou trois choses admirables ;
. sur les îles que je fréquente assidument, je supporte difficilement beaucoup trop d’importuns qui n’ont rien à y faire ;
. j’exerce le métier, hélas nécessaire mais enthousiasmant, de cadre de direction dans l’habitat social ;
. je raconte des histoires sans prétention sur la vie et la mort de ceux qui auraient sans doute mieux fait d’être seuls au monde.
Je pourrais également dire que :
. Nantais de naissance, Costarmoricain d’adoption depuis plus de 25 ans et Bellilois de cœur depuis toujours, je suis une sorte de breton (tendance canal historique) multi facettes.
. J’aime :
– observer et raconter la mer vue de la côte et la côte vue de la mer, ceux que la mer attire, fascine, fait vivre et parfois mourir ;
– m’asseoir dans les dunes et regarder les vagues ;
– lire Merle ou Chamoiseau, Stevenson ou Thompson et plus encore Steinbeck et Charles Williams, sans oublier, bien sûr, les nouvellistes (F.Brown, Hémingway, Maupassant, Vilard, Pouy et tant d’autres) ;
– l’humour désespéré des Idées noires de Franquin ;
– l’humanité bourrue de Cavanna ;
– les ciels de Turner et les nus de Magritte ;
– écouter Miles, Santana, Clapton ou Weather Report ;
– cultiver un goût prononcé pour la mélancolie, état des plus délectables ;
– manier le second degré et l’ironie grinçante pour contrebalancer la noirceur de certains de mes écrits ;
– le fait de n’avoir pas ici la place de citer tout ce que je déteste.
Alors…
Écrivain ? Ce serait bien immodeste de le dire et plus encore de le penser.
Nouvelliste ? Assurément ! Fortement revendiqué par goût et par esprit de défense d’un genre trop mésestimé.
Romancier ? Sans doute, de fraîche date mais de plus en plus.
Un raconteur d’histoires, tout simplement.
Voila ce que j’aurais pu dire, et bien d’autres choses encore, si je n’avais pas tant de mal à parler de moi.

 

DANIELLE AKAKPO

AKAKPO (Danielle)

AKAKPO (D.)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

damouretdoseille

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l’auteur…
Danielle Akakpo est Stéphanoise.
Cadre administratif, éprise de lecture et d’écriture, elle s’est longtemps adonnée à cette dernière passion dans le plus grand secret.
Elle puise ses personnages, ses anecdotes dans la vie de tous les jours pour ensuite broder sur eux à plaisir.

Autoportrait…
Trop modeste pour vous parler de moi et de mes écrits (ces derniers reflétant à coup sûr ma personnalité, vérité de Lapalisse !), je vous ferai plutôt le portrait de celle que les habitués du forum Maux d’Auteurs ont baptisée La dame à la cuillère !
On la dit douce, patiente, gentille ; mais elle peut se montrer agressive, pressée au point de tomber dans l’étourderie et parfois très méchante. Pour la méchanceté, il faut vraiment qu’elle fasse un gros effort mais elle y travaille énormément et progresse. On lui trouve de l’humour ; il lui arrive de sombrer dans l’ironie vacharde ou la franche rigolade. Attention, lorsqu’elle rit très fort, il se peut que ce soit pour cacher quelques larmes.
Son inspiration, elle la trouve dans son entourage, dans les petits riens de la vie de tous les jours, les faits divers qu’elle se plaît à triturer, enjoliver, noircir, bref autour desquels elle se plaît à broder, bien que dans son cas ce mot soit mal choisi compte tenu de son aversion de toujours pour les travaux d’aiguille…
Elle n’a pas l’esprit de compétition et n’apprécie pas beaucoup les concours. Par contre, elle trouve son bonheur dans les jeux d’écriture, riches d’enseignements et facteurs de progrès. Elle préfère se dire auteur plutôt qu’écrivain qui a pour elle un côté pro qu’elle ne revendique pas. Si elle écrit, c’est par plaisir, par besoin d’aller au bout d’un rêve mis en sommeil par le manque de temps, la vie professionnelle et familiale. Et pour le plaisir incomparable de l’échange et du partage.
Fan de nouvelles, publiées ici et là et dans moult recueils collectifs (et de polars en tant que lectrice), elle a aussi tâté du roman.
Elle avoue un petit faible pour D’Amour et d’Oseille, sa publication la plus récente chez JFE.

 

112 – PIERRE BAROUH, L’ÉTERNEL ERRANT

image112ISBN : 978-2-36336-110-3
PAGES : 454
FORMAT : 200 x 145
PARUTION : 01/2014
COLLECTION : Figures
PRIX : 22 €

LIVRE INDISPONIBLE

 

 

 

 

RÉSUMÉ
Joël Luguern ne s’en cache pas : pour écrire cette biographie, il s’est largement appuyé sur les rapports et procès-verbaux rédigés par la Police Judiciaire. En effet, même si cela s’est peu su, la justice s’est, un temps, intéressée de très près à Pierre Barouh. L’enquête fut confiée au commissaire Bon- neuil qui, pour qu’elle soit rondement menée, s’était attaché les services de deux as (le mot est de lui) de la PJ : les inspecteurs Gérard Brettes et Didier Guillemin.
Nonobstant leurs compétences professionnelles, la vie étant ce qu’elle est, l’affaire connut un étonnant rebondissement. Ce fut alors au juge d’instruction Alexis-Bernard Courbet de mener, des années plus tard, une autre enquête, assisté pour ce faire par Mimi, son épouse, professeur d’éducation physique dans un collège public mais détective privée dans l’âme. Leur aide fut également très précieuse pour la rédaction de ce livre.
De pistes prometteuses en indices irréfutables sur le lascar (autre mot du commissaire), d’interrogatoires serrés en témoignages recueillis, de Saint-Émi-lion au bocage vendéen, du Petit Journal de Montparnasse à la Salle des Fêtes des Herbiers, des campagnes cambodgiennes au Grand Nord canadien, ces deux binômes sont allés, à des années d’intervalle, de découvertes en révélations.
Ils apprirent évidemment beaucoup sur Pierre Barouh. Ils en apprirent tant qu’ils en apprirent aussi beaucoup sur la vie.
À leurs dépens ? Non, pas vraiment… Disons même… ou plutôt non, ne disons rien. Laissons le lecteur aller à son tour de découvertes en révélations…
Quant au commissaire Bonneuil, aujourd’hui à la retraite, il déplorera jus-qu’à la fin de ses jours que cette enquête, « son » enquête, l’enquête de sa vie, ne figurera jamais (et pour cause !…) dans une Anthologie des enquêtes judiciaires les plus extraordinaires. C’est regrettable, certes, mais c’est ainsi.
C’est ainsi, certes. Mais il n’empêche : la publication de cette biographie est quand même pour lui la plus réjouissante des consolations.

L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.

112/LIRE UN EXTRAIT

 

103 – DES CORPS – CUERPOS

image103ISBN : 978-2-36336-101-1
PAGES : 100
FORMAT : 210 x 210
PARUTION : 10/2013
COLLECTION : Images & mots
PRIX : 25 €
PRIX DU LIVRE DÉSTOCKÉ : 12 €


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RÉSUMÉ
Si les poètes sont plutôt enclins à manier la métaphore, Nemesio Sánchez a un talent, celui de faire passer la beauté de son inspiration en appelant les choses par leur nom. Certains le taxeront de maléfique, d’autres accoleront à ses textes des termes connotés de l’indécence : stupre, fornication, malséance, voyeurisme, vice. Les substantifs peu flatteurs ne manquent pas dans le langage commun pour qualifier cette chose «  que l’on ne saurait voir  »  : les préliminaires et l’accouplement de deux êtres qui s’aiment.
Nemesio Sánchez n’est pourtant qu’un barde – dont il a d’ailleurs l’apparence : il chante l’amour, l’amour physique, celui dont on n’ose parler malgré les airs faussement libérés que se donne notre époque. Car quoi que l’on dise, cette époque est encore soumise à la chape de plomb, aux voiles de pudeur mal placée que lui ont imposé des siècles de dissimulation, d’hypocrisie, voire de répression pure et simple. Et curieusement, la pornographie, si décriée par tous ceux qui veulent nous imposer une chasteté mal placée, est l’une des industries les plus florissantes de notre temps. Elle est consommée en cachette et rivalise en vulgarité.
Bien que la poésie de Nemesio Sánchez résonne parfois de mots d’une réelle crudité, son œuvre adopte une démarche diamétralement opposée à cette expression dénaturée du désir sexuel. Son art dépouillé, sa poésie, évoque les plus belles émotions que puisse connaître un être humain et nous touche dans ce que nous avons de plus profond en nous.
En contrepoint à la force des mots, il fallait le talent de l’artiste Michel Devillers, dont les peintures répondent paradoxalement avec force et fragilité à l’univers corporel du poète.
Passionné par la nature et la vie, Michel Devillers crée puissamment, et de cette création naît une œuvre teintée d’un érotisme violent, douloureux et tourmenté. Dans l’expression de ses personnages se lit en filigrane la détresse parfois, l’amour toujours. Dans la froideur de la nudité se cachent une chaleur et une sensualité déroutantes.
Deux artistes hypersensibles en quête constante d’élévation vers le corps offert de la femme. (Bernard Godefroid)

L’AUTEUR
Voir la fiche descriptive de Nemesio Sanchez.
Voir la fiche descriptive de Michel Devillers.

 

099 – NAPLES LA MAGICIENNE

image099ISBN : 978-2-36336-099-1
PAGES : 178
FORMAT : 200 x 140
PARUTION : 09/2013
COLLECTION : Variations nomades
PRIX : 16 €

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RÉSUMÉ
Voir Naples et mourir… dit l’adage.
Car quelles beautés pourraient la surpasser ? Nous combler davantage ? J’ai beaucoup parcouru le monde, promené mes pas et ma curiosité dans plus de quarante pays, répartis sur quatre continents. Naples n’a rien à envier aux sites les plus grands. Son histoire, sa richesse culturelle et son âme vibrante en font pour moi un lieu essentiel. (…)
En septembre 2012 , Élisa Dalmasso découvre Naples et tombe sous le charme de cette ville envoûtante au riche patrimoine culturel. Elle relate ici, dans son journal de voyage, sa familiarisation progressive avec la cité parthénopéenne, son histoire, ses légendes et ses richesses artistiques mais aussi sa population particulièrement chaleureuse.
Un bel hommage à une ville souvent méconnue et injustement discréditée qui donne envie de faire ses bagages et de partir en voyage.

L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.

099/LIRE UN EXTRAIT

 

077 – D’AMBRE ET DE SEL

image077ISBN : 978-2-36336-073-1
PAGES : 184
FORMAT : 200 x 140
PARUTION : 02/2013
COLLECTION : Variations nomades
PRIX : 17 €


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RÉSUMÉ
Il a suffi du premier, du tout premier voyage. J’avais vingt ans et je suivais, un peu inconsciente, un peu idéaliste, un peu rêveuse, mon ami. Il m’avait prévenue : ça ne serait pas si simple. Nous allions en Inde, il y aurait le monde, la chaleur et tout le reste. Je ne voyais pas où était le problème. Je le sus dès que je mis un pied hors de l’aéroport ! Ce fut un chambardement de tous les diables qui me fit perdre mes repères de petite française. Secouée, désorientée, émerveillée, je crois que je n’ai pas saisi tout ce que j’ai vécu durant ce mois là-bas. Parce qu’en théorie, il est toujours simple d’analyser et de comprendre les différences. Mais concrètement, que sait-on de l’Autre dont on connaît si peu la culture, le mode de vie et le vécu ?
Je fus sous le charme ; je fus écorchée aussi.
Plus de vingt années ont passé. J’ai parcouru les continents, j’ai rencontré des femmes, des hommes, beaucoup d’enfants, des détresses et des bouts de monde sublimes. Je fus accueillie, oh ! combien de fois ! Il suffit d’un regard parfois.
Ces quelques pas livrés ici d’Est en Ouest, du Nord au Sud, sont, au final, au cœur du dénuement de l’inconnu,  autant de rencontres de l’Autre qu’une découverte de soi. Riche d’autres points de vue, d’autres points de vie.

L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.

077/LIRE UN EXTRAIT

 

068 – LE REGARD VOILÉ DU LIÈVRE BLESSÉ

image068ISBN : 978-2-36336-067-0
PAGES : 96
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 11/2012
COLLECTION : Zone franche
PRIX : 10,90 €

LIVRE INDISPONIBLE

 

 

 

 

RÉSUMÉ
Je me souviens de ce premier jour, si lumineux.
Le seul beau jour peut-être.
Le parfum affolant des grands pins sous un ciel virant lentement à l’oranger. Et tout au centre de la petite clairière, la maison landaise, blanche, basse, faussement séduisante, déjà pleine de rancœurs. « La maison de vos rêves » avait claironné l’agent immobilier d’une voix vulgaire, fausse note dans le concert des cigales qui chantaient tout autour de nous.
Je me souviens aussi de leurs chants triomphants. Le soir tombait mais les derniers rayons du soleil caressaient encore les plus hautes branches. Dans cette ultime et trompeuse flambée, les insectes stridulaient comme pour fêter notre arrivée. (…)
Une famille parisienne change de vie pour venir s’installer dans les landes de Gascogne près de Bordeaux. Mais ce nouveau départ ne prend pas le chemin espéré et, sous les pins noirs de la Haute-Lande, l’automne tourne vite à l’orage en révélant au grand jour les blessures d’un passé douloureux.

L’AUTEUR
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068/LIRE UN EXTRAIT

 

052 – AU PAYS DE L’EAU ET DES DIEUX

image052ISBN : 978-2-36336-051-9
PAGES : 120
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 09/2012
COLLECTION : Variations nomades
PRIX : 14,90 €


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RÉSUMÉ
Voyager en Asie ? Une grande première pour quelqu’un qui n’a jamais juré que par la Grèce et l’Italie. Pourquoi aller trop loin quand tout est venu de si prés. Et puis, on se laisse convaincre. Je suis parti. Pendant une quinzaine de jours, j’ai circulé avec une bande d’amis entre Thaïlande, Vietnam et Cambodge, entre le Bouddha doré, la Baie d’Along et les temples d’Angkor. Je n’ai pas tenu un journal de voyage, première journée,… deuxième journée, etc. J’ai noté des impressions que j’ai ensuite rassemblées en plusieurs voyages symboliques, sept au total. Cherchez l’erreur, le septième traite des dieux et des temples. Pourquoi « symbolique » ? J’ai voulu laisser mes idées, mes pensées, mes passions se laisser guider par des cultures qui m’étaient totalement étrangères. J’ai voulu que les cultures, les architectures, les gens et leur monde, celui des villes et celui des campagnes viennent heurter les habitudes de penser et de sentir bien établies dans mon esprit et mes sentiments. Les rues de Bangkok ou de Phnom-Penh sont colorées ? Elles sont aussi surmontées sans cesse de fils noirs, formant noeuds et tissages, entravant le ciel, menaçant la terre. L’eau est partout ? Elle est croupissante et sublime tout à la fois, flaques des rues, miroirs tranquilles des rizières, mystères des reflets crépusculaires ! Les Dieux, sont partout dans les misérables autels des taudis misérables et dans la châsse immense où l’or dont est fait le Bouddha luit dans une pénombre sublime. Ces moments qui emportent l’esprit et les sens, beaucoup les ont partagés. On peut leur attribuer quelques photos. On doit surtout les dire comme ils viennent et se rèvent, émergeant d’un temple vietnamien, d’un bayon khmer ou des maisons bordant un canal à Bangkok.

L’AUTEUR
Voir sa fiche descriptive.

052/LIRE UN EXTRAIT

 

037 – À TRAVERS LES CACTUS

image037ISBN : 978-2-36336-036-6
PAGES : 238
FORMAT : 200 x 130
PARUTION : 12/2011
COLLECTION : Variations nomades
PRIX : 16,90 €
PRIX DU LIVRE DÉSTOCKÉ : 8  €


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RÉSUMÉ
Volontiers désigné comme le poète à bicyclette, Édouard de Perrodil, rédacteur-cycliste au Petit Journal et au Figaro, était, à l’’instar de Jarry, un inconditionnel de la « petite reine ». On lui doit d’’autres ouvrages sur ses pérégrinations cyclistes dont le très remarqué Vélo ! Toro ! De Paris à Madrid à bicyclette, en 1893.
À travers les cactus, le récit de sa traversée de l’’Algérie en duo, à la fin du XIXe siècle, est intéressant à plus d’’un titre. D’’abord, par le côté sportif et la performance indiscutable consistant à parcourir le pays d’’ouest en est, dans le sirocco et la chaleur étouffante de la campagne et des plateaux algériens, sur des machines qui étaient loin à l’’époque d’’avoir les atouts de nos bicyclettes contemporaines. Ensuite, par le côté pittoresque, exotique. Première traversée de l’’Algérie en 1895 par deux Occidentaux, ce récit, met en scène deux individus atypiques : Van Marke, jeune belge atteint d’’une foudroyante métamorphose – (il devient alors totalement amorphe) –dès qu’’il descend de machine, et son mentor Édouard de Perrodil, espèce de reporter-gentleman à bicyclette, catholique et bien élevé, qui nous fait découvrir une Algérie où les colons sont légion et l’’indigène encore loin d’’avoir acquis l’’estime à laquelle il pourrait prétendre. Enfin, l’’ouvrage a beau être un récit d’’aventures divertissant, c’’est aussi un récit avec la vision étroite et peu reluisante d’’un métropolitain découvrant l’’indigène arabe dans la France coloniale. Et même si l’on reconnaît à Perrodil ses diverses qualités d’’aventurier et de littérateur voyageur, on ne peut que regretter sa vision teintée d’’un antisémitisme détestable et d’’un racisme primaire face à l’’Arabe autochtone , certains passages, avec notre vision éclairée d’’Européen du XXIe siècle, pouvant sembler d’’une impardonnable légèreté.
C’’est donc à double titre que ce livre est un document intéressant : il ravira à la fois les amoureux de la « petite reine», les amateurs de voyages originaux au long cours et ceux qui estiment qu’’un récit, fût-il, d’’un vélocipédiste naguère célébré, peut parfois en dire long sur les mœurs et les idées d’’une époque révolue.

037/LIRE UN EXTRAIT