Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :
Quelques mots sur l’auteur…
Brigitte Guilhot est écrivain, poète et biographe. Originaire de Gascogne, elle a vécu à Toulouse, en Touraine, à Lille, à Paris et en Ardèche et a terminé l’écriture de ce recueil en Bretagne, « là où finit la Terre ».
Elle est l’auteur de L’autre chemin, récit d’une marche aux éd. Cheminements, Soluble, roman paru à L’Ours Blanc, La Peau sur les mots correspondance de prison avec Hafed Benotman suivi de J’ailleurs édité chez Ska, de novella et nouvelles parues chez Ska, ainsi que dans des recueils collectifs et des revues littéraires.
Fille d’une Louve et du Vent, Brigitte Guilhot a vu la nuit au milieu du siècle dernier.
Toute petite déjà elle planta ses griffes et sa truffe dans l’humus de l’Écriture et
mordit à pleines dents dans la chair des Mots dont elle arrachait la substantifique
moelle pour la grande satisfaction de ses profs de français qui s’emmerdaient
beaucoup par ailleurs en corrigeant leurs copies – ce qui ne l’empêcha pas de se
faire virer de partout. Auteur d’un roman haletant, Soluble, paru en juillet 2014 à
L’Ours blanc (qui se trouve être son animal-totem), de romans et nouvelles plus ou
moins noirs ou chauds publiés ou non, d’une correspondance de prison avec Hafed
Benotman parue chez Miss Ska, et d’autres billevesées littéraires, elle promène
chaque nuit ses yeux rouges dans la cité endormie en chasse d’inspiration et fait ses
courses au Franprix le jour.
L’écriture de La prophétie des mouches est née de trois impulsions : un travail sur
les photos de Dorothea Lange proposé par Jacques Flament, une empathie
impuissante pour le drame de l’immigration auquel elle n’a rien d’autre à offrir que
son écriture, et ses choix de vie qui la mettent souvent en déséquilibre et dans la
posture de « l’étrangère quelque part », la rapprochant un peu (surtout au cœur de la
nuit) des émotions universelles ressenties par ces Humains de la Terre.