JACQUES FLAMENT est une maison d’édition qui a été créée en 2010, en Bretagne, sous l’appellation d’origine : JACQUES FLAMENT ÉDITIONS. Elle a pris ensuite, pendant quelque temps, celle de JACQUES FLAMENT ALTERNATIVE ÉDITORIALE (trop réductrice pour certains) et a pour label actuel : JACQUES FLAMENT.
Depuis le début, nous sommes positionnés en tant qu’artisans du livre, en marge de la filière classique traditionnelle, loin géographiquement du sérail parisien, de ces « grandes » maisons dont la rentabilité des publications est le maître mot, dans un premier temps en Bretagne (sur la presqu’île de Crozon), ensuite dans les Ardennes, à présent en Ardèche.
Une première phase de développement, durant huit années, généraliste, nous a très vite appris l’humilité en matière éditoriale quand on est petit éditeur et à nous repositionner sur l’alternative éditoriale assumée.
De 2010 à 2024, le monde éditorial a beaucoup évolué, et après avoir été très productifs à nos débuts (à ce jour, + de 600 titres et 250 auteurs publiés), nous avons décidé en mars 2024, de restreindre drastiquement le nombre de publications en nous concentrant uniquement sur les auteurs « historiques » de la maison, sur quelques collections et sur des projets collectifs, tout en ne nous refusant pas de produire quelques coups de cœur absolus.
Enfin, vers la fin du premier semestre 2024, nous prendrons un virage radical vers le NUMÉRIQUE (voir l’onglet LE SOUFFLE COURT) en mettant fin aux publications papier, sauf exceptions qui confirmeront cette règle.
Pourquoi ce virage ?
L’offre éditoriale est devenue pléthorique suite à l’accès de plus en plus facile à la publication papier (autoédition en impression numérique), et il est difficile, avec de faibles moyens, de sortir son épingle du jeu d’un véritable magma littéraire (+ de 70 000 livres différents sortent chaque année), parfois de bien piètre qualité, où les chances s’aplanissent avec la Toile. En outre, la promotion des ouvrages généralistes et dits grand public via les médias écrits et audiovisuels est, par expérience, clairement réservée aux mastodontes de l’édition.
Enfin, les donnes économiques ont changé : les prix d’impression pour les tirages confidentiels ont explosé, les frais de port sont devenus plus que prohibitifs et le contexte général peu propice aux projets culturels classiques, dits de papier.
Cela dit, nous sommes convaincus qu’il existe toujours une place pour une production éditoriale artisanale indépendante de notre type qui cible son lectorat et met en œuvre les ressources modernes nécessaires (numérique, réseaux sociaux, ciblage pertinent) pour la rendre visible. Tout cela, bien sûr, en respectant une charte de qualité à la fois sur le fond et sur la forme, et en privilégiant les rapports avec les auteurs.
Nous continuons à nous réclamer de la mouvance du commerce actuel qui souhaite traiter directement du producteur (l’éditeur) au consommateur (le lecteur), en un mot nous sommes de fervents partisans de la « désintermédiarisation » terme barbare, certes, mais selon nous, notion essentielle pour la survie d’une petite entreprise comme la nôtre (nombre de disparitions récentes de petites structures éditoriales qui ont voulu jouer dans la cour des grandes (filière classique) en témoignent).
Bien entendu, cela ne nous empêchera pas de continuer à travailler avec les libraires pour les livres existants et toujours au catalogue (voir l’onglet en question) et de répondre avec rapidité à leur demande.
Ces balises de notre chemin de traverse, après quatorze années d’édition, sont tournées vers un objectif simple : nous maintenir dans le cercle des professionnels qui aiment les textes et leurs auteurs, qui prennent du plaisir à les fabriquer (fût-ce avec les moyens dits modernes, sans l’obsession constante de la recherche du profit, qui ont pour ambition première de partager leur passion pour la découverte littéraire.
Vous être arrêté afin de découvrir notre catalogue et nos auteurs est pour nous un grand honneur.
Il est de coutume de dire que les petites maisons souffrent d’un déficit de visibilité.
C’est vrai, mais vous pouvez, à votre niveau, nous aider à y remédier en faisant connaître notre maison dans votre entourage.
D’avance, nous vous en remercions.
Jacques Flament