Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :
Quelques mots sur l’auteur…
Emmanuelle Cart-Tanneur est biologiste médicale à Lyon mais a laissé, depuis quelques années, sa passion pour l’écriture prendre son envol.
Ses nouvelles, tantôt noires, tantôt folles, flirtent parfois avec le surnaturel sans jamais s’éloigner pourtant du domaine des possibles.
Autoportrait…
Comme toutes les passions, celle de l’écriture m’a saisie par surprise. Car, n’étant ni retraitée, ni prof de français, rien ne me prédestinait à tomber dans sa marmite. Rien, si ce n’est, peut-être alors, un goût immodéré des mots et une addiction certaine à la lecture… C’est en tous cas en lisant, encore et encore, que j’ai un jour décidé de passer de l’autre côté de la page et de laisser mon clavier me dicter ses propres mots.
Et ce sont apparemment ces mots qui ont pris le contrôle, m’emmenant à mon insu sur des chemins parallèles où les arbres parlent, où les statues prennent vie et où les règles changent sans crier gare – gare, tiens, d’ailleurs, il y a aussi dans mes histoires des trains, des auteurs, des peintres, et du mélange de tous ces ingrédients apparemment peu miscibles surgit parfois, au détour d’une phrase, une évocation des univers que j’admire, ceux de Poe, d’Aymé ou, pourquoi pas, de Maupassant… Tout un monde un peu fou, un peu doux, traversant les vies entre rêve et réalité, mais jamais sans poésie, à la fois sel et sucre de toute page d’écriture…
Mes inspirations sont multiples : Vian, Carver, Oates, mais aussi Bartelt, Frame, Saumont, Quiriny et tant d’autres nouvellistes talentueux et parfois trop peu connus du grand public.
Sans cesse à la recherche du temps que je m’efforce de ne pas perdre, longtemps je me suis couchée tard, à la recherche du mot qui claque ou de l’image qui fait du bien.
Mes nouvelles ont d’abord été publiées en revues ou en anthologies, puis ont fait l’objet de recueils personnels :
– Ça va mal finir, Série Noire et Sens dessus dessous, chez TheBookEdition ;
– Ainsi va la vie, chez Numeriklivres ;
– Et dans ses veines coulait la sève, chez Terre d’auteurs ;
– Généalogie de l’Exode, chez Zonaires.
Jacques Flament a publié Le dernier modèle dans la collection Côté Court et présentera à la fin de l’année un tout nouveau recueil d’une quinzaine de nouvelles qui me tiennent à cœur : L’effervescence du pianiste (titre provisoire).
Mes projets ? Écrire, encore et toujours… et vous donner envie de me lire ! J’espère y être parvenue…