SÉBASTIEN MONOD

MONOD (Sébastien)

MONOD (Sébastien)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

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Quelques mots sur l’auteur…
Normand né en Bourgogne, d’abord journaliste, travaillant désormais dans le milieu du livre (au Festival de Rouen du livre de jeunesse), Sébastien Monod a, à ce jour, publié neuf romans (dont Louxor Paradise, chez Jacques Flament Éditions), des nouvelles et un peu de poésie. Organisateur de lectures dans des lieux inédits (à bord d’un vieux gréement, par exemple) ou marqués par la présence des maîtres de l’impressionnisme (Les Randonnées littéraires), il a offert en 2014 deux nouvelles parues au sein de deux recueils en faveur du Refuge, une association qui vient en aide aux jeunes abandonnés par leur famille. Il travaille sur différents projets, notamment un essai sur un acteur de cinéma.

Autoportrait…
D’abord, il y a le style.
Je suis entré en littérature avec cette obsession : trouver mon style. Les années ont passé, j’ai avancé en traînant ce boulet. Fort heureusement, j’ai fini par l’oublier.
Et puis, j’ai rencontré des lecteurs, des fidèles qui m’ont dit que j’avais une patte qu’ils affectionnaient, un style bien à moi. De nouveaux venus, par ailleurs, m’ont confié avoir décelé ce quelque chose de différent, le terme est revenu, un style.
« Après bien des années d´errance / Il me revenait en plein cœur » dit Nantes, chanson de Barbara, Nantes. C’est tout à fait cela. Il ne faut pas chercher à avoir quelque chose ou être quelqu’un. L’important est la conviction et la sincérité que l’on met dans le travail.
Depuis mes débuts en cette sainte chapelle qu’est la fiction, où je m’évade et qui permet à des personnes de s’évader avec moi, je construis ce qu’on nomme un parcours. Je trace ma route. Ou plutôt mon chemin, en prenant soin d’éviter les autoroutes, et si possible les impasses !
Il y a la langue, la forme, mais le fond a aussi son importance. L’histoire. J’emploie ce mot au singulier, car il me semble que le romancier écrit toujours la même histoire, mais avec des protagonistes différents, des situations nouvelles… Au final, cela donne des textes a priori incomparables. Pourtant l’histoire, du moins la substantifique moelle, ne varie pas, ou peu !
Souvent les lecteurs cherchent l’auteur derrière les personnages. C’est une erreur ! Pour ma part, si j’avais envie de parler de moi, j’écrirais une autobiographie. Pour me trouver dans mes romans, il faut découvrir cette histoire sans cesse racontée. C’est souvent ténu, c’est un détail, une infime obsession. Mais là est le cœur de l’homme qui écrit. Le talent du lecteur est de parvenir à en mesurer le pouls…

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