MARINA ARGENTINI

ARGENTINI (Marina)

ARGENTINI (Marina)

Son (ses) livre(s) publiés chez JFE :

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Quelques mots sur l’auteur…
Marina Argentini, artiste-peintre-plasticienne italienne, vit et travaille à Paris.
Après être passée par de nombreuses étapes et recherches picturales, elle se focalise depuis la fin des années 2000 sur le collage et nous propose avec cet ouvrage une cinquantaine d’œuvres particulièrement représentatives de son travail.

Autoportrait…

Marina dubitative

Marina dubitative

Arrivée à Paris en 1979, j’ai travaillé avec des troupes de théâtre de rue avec lesquelles j’ai réalisé des décors « géants », et j’ai joué des rôles lors de spectacles donnés dans des festivals et rassemblements populaires. Par la suite, je me suis passionnée pour l’Art nouveau et l’Art déco. Je me suis intéressée notamment aux bijoux, aux accessoires et aux petits bibelots de l’époque.
Mais l’activité qui est et qui a toujours été présente dans ma vie est la peinture, la peinture dans tous ses états.
À Tarquinia, ma ville natale, j’ai travaillé avec des potiers à l’élaboration de poteries sur lesquelles je reproduisais des dessins de scènes étrusques. Avec quelques amis et le peintre chilien Sébastien Matta, j’ai vu naître l’Etrusco Lludens, un atelier où la poterie, la peinture et la sculpture se côtoyaient et se complétaient.
Mon travail d’artiste-peintre-plasticienne tourne essentiellement autour de la recherche plastique, recherche alimentée par la création et l’exploration de nouveaux matériaux autour desquels je peux décliner mes œuvres, qu’il s’agisse de peintures, sculptures ou détournements effectués à partir d’objets trouvés au coin d’une rue. C’est pour ces raisons que mes œuvres peuvent présenter un aspect éclectique, même si un point commun les lie toutes, à savoir une inlassable envie d’innovation et de changement, qui sont pour moi les éléments essentiels d’une création sans concessions, création qui ne doit pas se limiter à un acquis mais qui doit aller toujours plus loin dans l’expression aux moments où celle-ci ressent le besoin d’emprunter un chemin différent du précédent. Mon but, est d’unir idée et matière, que la réalisation finale soit figurative ou abstraite. Je ne cherche pas à dompter mon inspiration, et les éléments que j’utilise pour composer une œuvre effacent la frontière entre le support, l’idée et les matériaux utilisés, ces derniers s’enrichissant et s’inspirant mutuellement. C’est pour cela que j’appelle habituellement mon atelier le laboratoire car, pour moi, ce lieu n’est pas seulement un lieu d’exécution mais aussi et avant tout un lieu de réflexion et de recherche.
Mes créations ne suivent pas une ligne prédéfinie, mais empruntent les chemins qui me sont dictés par les sentiments, les frustrations, les bouleversements, les inspirations, les envies et les hasards du moment où l’œuvre se produit. Le cloisonnement dans un style n’est pas pour moi synonyme de création. Une œuvre raconte la vie avec ses côtés joyeux et tristes, beaux et laids, heureux et malheureux, et le chemin qu’on prend doit parfois emprunter des voies parallèles si on veut avancer sans être obligé de faire des concessions qui peuvent conduire à la démoralisation et à l’abandon de ses sentiments les plus profonds.

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